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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

Comment se défaire du syndrome de la bonne élève ?

Vous ressentez le besoin de tout faire parfaitement ? Vous recherchez constamment la validation des autres et vous vous contorsionnez dans tous les sens pour satisfaire les attentes des personnes qui vous entourent ? 

Vous souffrez probablement du syndrome de la bonne élève !

Très problématique à l’âge adulte, ce syndrome peut vous empêcher de suivre vos propres désirs, de remettre en question l’opinion des autres et de vous lancer dans vos projets. 

Aujourd’hui, on vous aide à comprendre le syndrome de la bonne élève. Ses causes, ses conséquences et aussi les moyens de vous en défaire 😊

Syndrome de la bonne élève : de quoi on parle ?

Le syndrome de la bonne élève, c’est ce besoin quasi viscéral de tout faire parfaitement, en satisfaisant les attentes des figures d’autorité qui nous entourent : parents, professeurs, patrons…

Il se développe souvent en réponse à une éducation dans laquelle les résultats scolaires ont été survalorisés par rapport au reste. Et surprise : il semblerait que le syndrome soit plus répandu chez les femmes. En effet, dans l’éducation, on valorise l’obéissance, la discipline et le sérieux chez les petites filles, alors qu’on encourage plutôt les garçons à occuper l’espace, parler fort et à prendre des risques. C’est pour ça qu’on parle de ce syndrome au féminin. 

À l’âge adulte, la bonne élève va continuer à chercher l’approbation et des félicitations de ses référents : parents, supérieurs hiérarchiques, etc. tout en se faisant la plus discrète possible. Elle ressentira alors le besoin de faire les choses dans le respect des consignes, tout en attendant qu’une figure d’autorité évalue et valide son travail. 

Les risques et conséquences au travail

La difficulté à poser ses limites et le risque d'épuisement

Comme une bonne élève a appris à se soumettre aux règles, à suivre les consignes et à faire ce qu’on lui a toujours dit de faire, elle aura du mal à désobéir sortir du cadre qu’on lui donnera une fois adulte. Elle aura par exemple des difficultés à exprimer son désaccord en réunion, poser ses limites, négocier une augmentation ou remettre en question les décisions prises par sa hiérarchie. 

Sur le long terme, ce comportement pourra l’emmener à des phases de surmenage, d’épuisement ou jusqu’au burnout. 

La recherche constante de consignes

Ayant appris à suivre les consignes de leurs professeurs, les bonnes élèves prennent pour référentiels les figures d’autorité auxquelles elles sont confrontées (parents, patrons, supérieurs hiérarchiques, etc.). Ça les conduit à rechercher perpétuellement des consignes pour être guidées. Et cela peut devenir une véritable addiction ! En effet, sans consigne, la bonne élève n’a pas de feuille de route et se sent perdue. 

Elles vont alors avoir du mal à prendre des décisions par elles-même et à identifier quelles sont leurs envies profondes. Sans figure d’autorité à satisfaire, elles ne savent pas où aller et ne se font pas suffisamment confiance pour prendre des décisions seules.

Le perfectionnisme excessif et la peur de l'échec

À trop chercher à tout faire correctement, la bonne élève tombe facilement dans le perfectionnisme excessif. Elle aura alors tendance à se comparer beaucoup aux autres et à douter d’elle-même. Elle passera beaucoup plus de temps qu’il n’en faut sur ses livrables et s’épuisera à rendre un travail qu’elle souhaitera absolument parfait. Elle aura peur de poser des questions et admettre qu’elle ne sait pas, ou aura peur de tester de nouvelles choses. 

Cette peur panique de faire des erreurs pourra aussi devenir paralysante, l’empêcher de prendre des risques et d’oser changer de travail, se reconvertir, lancer son projet entrepreneurial, etc.

Une posture de soumission

Enfin, le syndrome de la bonne élève pousse à adopter une posture de soumission. En prenant pour unique de but la satisfaction des attentes des autres, la bonne élève peut perdre le contrôle de sa vie et se retrouver à vivre la vie… des autres !
 

À terme, cela peut créer des situations désastreuses : harcèlement, relations toxiques, dépendance…

Syndrome de la bonne élève : comment le dépasser ?

Si vous vous sentez concerné·e, la première chose à faire est sûrement de vous autoriser à ne pas tout faire parfaitement et à faire des erreurs, quitte à décevoir les autres. Ça peut paraître difficile, mais c’est en relâchant cette pression que vous allez pouvoir suivre votre rythme, faire des choses qui vous font plaisir plutôt que d’être constamment dans la recherche de performance et d’excellence. 

Décevoir les autres est normal car vous ne pouvez pas répondre à toutes les attentes de votre entourage. D’ailleurs, répondre aux attentes des autres n’est pas votre rôle !

Laissez-vous le droit de désobéir. Et de contester les règles ! Surtout lorsque votre bien-être est en jeu… Cela passer par le fait de refuser de faire des heures supplémentaires ou d’accomplir une tâche qui ne vous incombe pas. Ce qui pourrait être vu comme de la désobéissance relève en fait du besoin de vous écouter, faire valoir vos besoins et vous faire respecter. 

Soyez conscient·e que personne ne vous “évalue” une fois adulte. Vous êtes votre propre évaluateur·rice. Réfléchissez à vos propres référentiels de réussite : qu’est-ce que ça veut dire pour vous, réussir sa vie ? Qu’est-ce que vous souhaitez accomplir ? Quels projets vous tiennent à coeur ? Rentrer en introspection vous aidera à vous reconnecter à vous-mêmes et à vous défaire de cette quête de la validation extérieure.

Enfin, si vous sentez que le problème est trop profondément ancré, je vous conseille de vous faire accompagner pour lever ces blocages. C’est d’ailleurs un travail que nous intégrons dans nos accompagnements en bilans de compétences

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