Si vous êtes partie avec votre cahier de vacances Misfit sous le bras cet été et que vous l’avez bien griffonné, vous devez maintenant en savoir plus sur vous. Sur qui vous êtes, vos valeurs et vos besoins.
La rentrée est là et je vous propose de passer de la théorie à la pratique, et d’entrer dans une phase dans laquelle vous vous assumez pleinement.
La tâche se complique lorsque l’on parle du milieu professionnel : difficile en effet d’oser être qui l’on est au boulot. Pour vous aider, voici 3 conseils pour oser être soi-même au bureau. Testés et validés !
Faire tomber le masque
Au travail, on a tendance à porter un masque. Ce réflexe défensif est souvent lié au syndrome de l’imposteur. Il cache un manque de confiance et le sentiment de ne pas être à sa place. Bref, une insécurité. Alors, pour être reconnu·e et accepté·e par ses collègues, on va jouer un rôle et choisir de porter un masque.
Ces masques sont nombreux et variés. On peut endosser le rôle de la superwoman, de celle qui dit tout le temps oui et ne refuse aucune mission. Ou encore porter le masque de celle qui rend service ou de la manager autoritaire qui prend des décisions de sang froid.
Pour enfin être soi-même au travail, il est important d’identifier le masque que l’on s’est créé ainsi que le sentiment qu’il tend à cacher. Puis, le faire tomber.
Ce lâcher prise permet de se libérer du rôle que l’on s’est donné. Par exemple devoir dire oui à toutes demandes ou ne pas faillir en tant que manager… On retrouve alors une posture et une attitude plus naturelles.
Être soi-même c’est se détacher du regard des autres
Si le regard des autres est toujours important, il l’est d’autant plus au bureau. La hiérarchie, l’envie d’évoluer, la volonté d’être accepté·e par ses collègues ajoutent à la pression du regard des autres.
Pour s’en détacher, une des clés est de se recentrer sur soi. D’accorder moins d’importance à ce que les autres disent et pensent de nous. Car, l’important est avant tout le sens que l’on trouve à son travail et la manière dont on s’auto-évalue.
En effet, le monde du travail est un milieu dans lequel on doit progresser continuellement et où la notion de perfection n’existe pas. Le 20/20 qu’on pouvait décrocher à l’école n’est plus de rigueur. À l’inverse, nos managers trouveront toujours des axes de progression. Et ils sont là pour ça !
Il n’appartient qu’à nous de créer notre propre système d’évaluation et de se valoriser en fonction de ce qui est important pour nous. De créer nos propres règles du jeu et donc de se sentir moins soumis·e au regard des autres.
Cultiver sa singularité en entreprise
Le monde serait bien triste si nous étions tou·te·s des copies conformes. Être soi-même c’est aussi cultiver sa singularité. Dans le milieu professionnel, cette attitude revient à se poser la question suivante : en quoi mes différences sont une force pour l’entreprise ?
Par exemple, une personne peu organisée peut également être très créative. Au lieu de se focaliser sur le manque d’organisation, il est important de faire de la créativité une ressource à apporter à son entreprise. De la même manière, une personne hypersensible pourra percevoir des choses que les autres ne voient pas et être très compétente à des postes où le ressenti est important.
Nos différences peuvent être de vrais atouts pour notre entreprise. Mais pour cela il faut que nous les valorisions pour ensuite les mettre en avant et les utiliser.
Cette démarche vise à poser un regard bienveillant sur soi. C’est une acceptation totale de sa singularité, de ses différences. Porter un regard lucide sur soi permet de ne pas se forcer à porter un masque et facilite aussi la relation aux autres.
C’est un cercle vertueux où l’on réhausse l’image de soi et la confiance en soi.