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3 conseils pour poser vos limites au travail

Vous n'arrivez pas à dire non au travail ?

Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul·e ! “Je n’arrive pas à dire non au travail” est sûrement l’une des phrases que nous entendons le plus en séances d’accompagnement. Et c’est tout à fait normal. Nous avons peur de ne pas être apprécié·e, de se sentir rejeté·e, de mal s’intégrer dans l’équipe, de passer à côté d’opportunités intéressantes, ou pire encore, de se faire mettre au placard ou licencier.

Néanmoins, poser vos limites est indispensable pour vous faire respecter, préserver votre énergie, diminuer les risques de burn-out et trouver votre équilibre.

Voici 3 conseils directement actionnables pour poser vos limites au bureau !

Comprendre la valeur de vos limites

Même si c’est contre-intuitif, les personnes qui se font le plus respecter au travail ne sont pas celles qui ont l’habitude de dire oui à tout, mais bien celles qui disent non et posent leurs limites.

En effet, lorsque vous dites non à une charge de travail supplémentaire ou que vous refusez de prendre en charge un dossier parce qu’il sort de votre périmètre de travail, vous montrez que votre temps est précieux et que vous le valorisez.

À l’inverse, si vous dites oui à votre boss dès qu’il/elle vous demande quelque chose, vous montrez que votre temps n’est pas important. C’est donc bien en posant vos limites que vous montrez que vos ressources de temps et d’énergie ont de la valeur et qu’elles doivent également être valorisées par votre hiérarchie et vos collègues.

Identifiez vos limites personnelles

Aussi surprenant que cela puisse paraître, nous sommes très nombreux·ses à ne pas connaître nos limites.

Le plus souvent, on se rend compte qu’on a dépassé une limite uniquement quand on atteint le point de non-retour : on craque en pleurs au bureau, on tombe de fatigue, on s’énerve sur ses enfants ou ses proches, on souffre physiquement, on tombe malade.

 

C’est pourquoi il est indispensable d’identifier vos limites pour pouvoir les formuler et éviter de les dépasser. Vous pouvez par exemple vous demander :

 

· Jusqu’à quelle heure acceptez-vous de rester au travail à la fin de la journée ? 

· Combien d’heures de travail acceptez-vous de faire au total dans la semaine ?

· À quel point vous autorisez-vous à sortir du cadre de votre fiche de poste ? 

· Quel est le niveau de responsabilité et de pression que vous acceptez d’endosser ? 

· Quelles sont les valeurs importantes à respecter dans votre cadre de travail ?

Formulez vos limites de la meilleure des façons

Quand une limite est formulée au moment du point de non-retour, elle est souvent accompagnée de beaucoup d’émotions : colère, ressentiment, frustration, tristesse, etc. Ce qui fait que votre discours est malheureusement brouillé et que votre interlocuteur·trice aura tendance à retenir votre état émotionnel plutôt que le fond de votre message.

Quand vous le pouvez, prenez les devants et n’attendez pas un moment critique pour formuler vos limites. Voici d’ailleurs plusieurs formulations que vous pouvez utiliser pour vous éviter de vous retrouver dans des situations problématiques.

La priorisation :

“J’ai déjà ce dossier et ce projet en cours à finaliser pour [deadline]. Si je me lance dans ce nouveau projet, je ne vais pas être capable de faire du travail très qualitatif. Quel projet souhaites-tu que je fasse passer en priorité ?”

“J’ai déjà 3 urgences à traiter cette semaine, mon temps de travail ne me permet pas de tout traiter. Laquelle est à faire passer en premier ?” 

La condition :

“Je peux traiter ce nouveau dossier, mais dans ce cas j’ai besoin que ce soit compté en heures supplémentaires”. 

“Je peux prendre cette fonction, mais dans ce cas j’ai besoin que mon salaire soit revu à la hausse pour compenser mes nouvelles responsabilités”.

Le “Non” franc :

“Désolé·e, ce ne sera pas possible, j’ai déjà fait trop d’heures cette semaine.”

“Désolé·e, mais cette mission sort du périmètre de ma fiche de poste, j’ai déjà bien assez avec mes responsabilités actuelles”.

Si même avec ce type de formulations, vos managers font du forcing, demandez-vous si vous n’êtes pas victime de harcèlement ou de non respect du Code du Travail. 

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