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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

On me disait que ce n’était pas un “vrai” métier. Pourtant, aujourd’hui je vis de la calligraphie.

Personne ne croyait qu'elle pouvait vivre de ce métier.

Ingénieure de formation, Léa a décidé très tôt de suivre son instinct créatif. Après deux reconversions professionnelles réussies, elle vit aujourd’hui de la calligraphie et de la peinture en lettres, un métier qu’elle s’est construit sur-mesure.

Bonjour Léa, peux-tu nous parler de ton parcours scolaire ?

Après une scolarité au lycée français de Lisbonne, je me suis orientée en école d’ingénieur post-bac à Toulouse. À l’époque, je voulais garder le plus de portes ouvertes et je me sentais attirée par le secteur aéronautique. Je me suis finalement spécialisée en informatique et dans les objets connectés. 

C’est pendant mon stage de fin d’études que je me suis rendu compte que le métier d’ingénieur ne me correspondait pas. Je travaillais sur des projets qui avaient peu de sens pour moi, je n’avais pas beaucoup d’impact et l’ordinateur était bien trop présent dans mon quotidien.

Quel a été ton déclic pour changer de voie ?

Pendant ce stage, j’ai ressenti un profond désalignement alors que je voyais bien que je m’éclatais dans tous mes engagements associatifs. J’avais acquis des compétences en communication et en événementiel en parallèle de mes études, alors pourquoi ne pas les valoriser pour trouver un travail ? 

Bien décidée à trouver quelque chose qui me plaisait vraiment, j’ai postulé à une offre de service civique pour une association dans l’économie sociale et solidaire sur des missions de communication, événementiel et d’animation de communauté. Et j’ai été retenue ! 

Une fois cette mission terminée, j’ai décroché un CDD en communication au sein d’un incubateur de startups. C’était gratifiant parce que ça m’a permis d’allier la communication et ma spécialisation en école d’ingénieur (l’incubateur était spécialisé dans l’informatique et les objets connectés). Après ce CDD de 6 mois, j’ai commencé mon premier CDI en tant que  chargée de communication et marketing.

Comment t'es-tu lancée dans la calligraphie ? Est-ce que ça a été dur de sauter le pas ?

Depuis quelques années je faisais de la calligraphie et des projets créatifs sur mon temps libre et pour mes expériences associatives mais je n’avais jamais imaginé pouvoir en vivre. Au moment de prendre mon poste en CDI, j’ai décidé de négocier un 4/5ème pour essayer d’en faire quelque chose. À cette époque, mon projet n’avait rien de bien concret.

À la recherche d’un accompagnement pour m’aider à développer le projet, j’ai alors postulé à l’Institut de l’Engagement. Lauréate, j’ai pu bénéficier d’un accompagnement et tout en m’inspirant des calligraphes et artistes muralistes que je suivais via Instagram aux États Unis et au Canada, j’ai commencé à poser les bases de mes offres de service. 

Comment as-tu géré l'instabilité professionnelle de cette transition ?

Avant le Covid, j’étais toujours en poste donc je ne me mettais pas en danger financièrement. À cette époque, je faisais des petites missions de calligraphie pour des mariages et de la carterie pour des particuliers. Quand mon employeur m’a proposé une rupture conventionnelle en raison de leur situation économique fragilisée par le Covid, j’ai accepté en constatant que toucher le chômage allait me mettre dans les meilleures conditions pour développer mon activité.

J’ai dû travailler sur la rentabilité de mon modèle car le mariage et la carterie ne me permettaient pas d’en vivre. J’ai alors décidé d’aller chercher des plus gros projets et de proposer mes services aux entreprises (décoration de vitrines, fresques murales, signalétique, événements, ateliers, etc.). 

À la fin de mon chômage, j’ai repris un poste à mi-temps pour arrondir les fins de mois. Cette situation intermédiaire a duré un an, et depuis, je vis pleinement de mon activité !

Comment as tu réussi à dépasser tes peurs ? Ton manque de confiance en toi ?

Je suis autodidacte sur mon métier donc je ressens encore beaucoup le syndrome de l’imposteur. Mais aujourd’hui, il ne me bloque plus autant. Je suis consciente que je suis capable d’apprendre s’il me manque une compétence. 

Aujourd’hui encore, je me bats pour montrer et faire accepter que la calligraphie et les métiers créatifs en général, sont “de vrais métiers”.

Quatre ans après, quel est ton bilan ?

Quatre ans après avoir ouvert ma micro-entreprise en 2020, je suis aujourd’hui très fière ! Je suis fière d’avoir osé et d’avoir réussi à vivre de mon activité. 

Ces dernières années, j’ai dû relever des défis donc je me sens aussi beaucoup plus capable de m’adapter et d’apprendre. J’ai bien plus confiance en moi, c’est une évidence !

Les conseils de Léa à une femme qui voudrait se lancer dans un métier artistique :

  • Bien s’entourer : certaines personnes nous influencent négativement en projetant leurs propres peurs sur nous. Il faut les repérer et s’en éloigner ! À l’inverse, il est primordial de se rapprocher des personnes qui nous encouragent, nous soutiennent et comprennent nos problématiques.
 
  • Une activité professionnelle créative ne veut pas dire avoir des tâches créatives tout au long de sa journée ! Il faut aussi prévoir du temps pour vendre ses créations, planifier, faire de l’administratif, etc. Pour ma part, seulement 30% de mon temps est consacré à de la création pure. Pour autant, il faut aussi veiller à nourrir son inspiration et sa créativité régulièrement ! 
 
  • Remettre en question ses référentiels : l’entrepreneuriat ne m’attirait pas forcément parce que je ne me reconnaissais pas dans les codes classiques (développer un produit innovant, avoir un projet très concret, un plan précis, etc.). Finalement, c’est un format de travail qui me convient bien, je l’ai juste adapté à ma propre situation !
 
Pour consulter le travail de Léa, c’est par ici !

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