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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

Quitter son job et toucher le chômage : comment faire ?

Lorsqu’on prend la décision de se réinventer professionnellement, la première étape est de savoir comment quitter son travail pour (enfin !) se lancer dans sa nouvelle activité professionnelle. Si le passage à l’acte est toujours angoissant, il existe pourtant des solutions fiables et sécurisantes pour entamer sa reconversion sans pression financière.

Alors comment négocier votre rupture conventionnelle ? Quelles sont les autres solutions qui s’offrent à vous si votre chef·fe vous la refuse ? Toutes les solutions citées ci-après sont plus ou moins classes… À vous d’opter pour celle qui vous semble la plus adaptée à votre situation.

La rupture conventionnelle

La rupture conventionnelle est l’accord entre les deux parties pour que le salarié puisse, à l’issue de la procédure, quitter l’entreprise afin de prétendre aux allocations chômage.

On pense à tort que la rupture conventionnelle est difficile à négocier. Elle est de plus en plus souvent pratiquée par les entreprises et il ne faut donc pas avoir peur d’aborder le sujet lors de votre entretien annuel ou d’en parler à votre RH si besoin.

La première étape pour négocier votre rupture conventionnelle ? En parler ouvertement avec votre manager et prendre la température.  

Le dispositif démission reconversion

Le dispositif “Démission, reconversion” permet de démissionner de son poste pour entamer une formation ou créer une entreprise avec un maintien de salaire partiel ou total.

Ce dispositif est naturellement très sollicité donc il y a une forte sélection des dossiers ! Les reconversions vers les métiers en tension (infirmier·e, logistique, aide-soignant·e, etc.) sont largement favorisées ainsi que les profils peu diplômés qui ont eu jusqu’à présent des salaires plutôt faibles. À noter aussi que le dossier à présenter est très exigeant, avec de nombreuses preuves à fournir sur la cohérence du projet (compte-rendus d’immersion, synthèse de bilan de compétences, lettres de motivations, etc.).

La première étape est de vérifier votre éligibilité à ce dispositif ici, puis de suivre les étapes données par France Travail (ex-Pôle Emploi).

Le rapprochement de conjoints

Un rapprochement avec conjoint·e est un motif valable pour toucher le chômage après une démission. Si votre conjoint·e est muté·e dans une autre ville, votre démission est considérée comme légitime. Le dispositif vous permet de suivre votre conjoint·e dans sa nouvelle affection et de bénéficier du chômage. Un·e conjoint·e est, selon la loi, une personne avec qui vous êtes marié·e, pacsé·e ou avec qui vous vivez en concubinage. Pour cette dernière option, vous devrez prouver que vous viviez avec la personne avant sa mutation.

La première étape pour le rapprochement avec conjoint·e ? Vous marier ou vous pacser !

Le licenciement économique

Si votre entreprise est en difficulté, il se peut qu’elle en vienne à mettre en place des licenciements économiques. Si vous êtes concerné·e, vous toucherez le chômage et serez même mieux indemnisé·e que suite à une rupture conventionnelle. 

C’est le dispositif du CSP (contrat de sécurisation professionnelle).

La première étape ? Notifier à votre manager que vous aimeriez faire partie du plan social si c’est d’actualité.

Le licenciement pour inaptitude

En fonction des conséquences de votre maladie sur votre état de santé, le médecin du travail peut vous déclarer inapte, partiellement ou totalement, à reprendre votre emploi initial. Toutefois, il peut vous déclarer capable d’exercer d’autres fonctions dans l’entreprise adaptées à vos capacités physiques. Dans ce cas, sauf exception, votre employeur doit vous proposer un autre poste (on parle de reclassement).

Un licenciement pour inaptitude ouvre vos droits au chômage.

La première étape ? Prendre rendez-vous avec votre médecin du travail et lui exposer votre situation.

Le licenciement pour faute

Un·e salarié·e peut être licencié·e pour faute simplefaute grave ou faute lourde à la fin d’une procédure disciplinaire.

Les conséquences du licenciement sur les droits du salarié sont différentes en fonction du motif de licenciement retenu par l’employeur, mais dans les trois cas, le/la salarié·e touchera le chômage.

L'alternative sans chômage : le congé sabbatique

Si vous avez envie de prendre du recul par rapport à votre poste mais que vous avez encore peur de couper le cordon, il est possible de négocier avec votre entreprise un congé sabbatique. Pour cela, il vous faudra répondre à certains critères : avoir une ancienneté minimale fixée par la convention collective dans votre entreprise ou justifier de 6 années d’activité professionnelle. Vous ne devrez pas, par ailleurs, avoir bénéficié d’un congé sabbatique, d’un congé pour la création/reprise d’entreprise ou d’un CIF de plus de 6 mois depuis une durée déterminée par l’accord d’entreprise. Ce congé vous permet de suspendre votre contrat de travail (entre 6 et 11 mois ) afin de réaliser un projet personnel : débuter un side-project, entreprendre un voyage, ou juste du temps pour vous…

La première étape pour partir en congé sabbatique ? En parler avec votre manager. 

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