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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

Les 3 questions importantes à se poser avant de quitter son job

Une période de transition s’accompagne souvent d’une foule de questions.
Elles soulèvent des doutes, des peurs. À tel point que votre cerveau se retrouve en ébullition et n’arrive plus à faire le tri parmi toutes ces informations.

Quand on prend le temps de se recentrer, on peut facilement identifier trois questions importantes à se poser avant de quitter son job : celle du sens, celle du bien-être et celle du chemin. 

Si vous êtes en train de vous poser dix mille questions à la minute, j’espère que ces mots vous aideront à prendre la bonne décision, quelle qu’elle soit. 

La question du sens

En 2013, on a vu apparaître de nombreuses études sur les “bullshit jobs”. Cela veut dire, ni plus ni moins, “travail à la con”. Antoine Graeber, anthropologue et théoricien des “bullshit jobs”, souligne avec cette expression que nos sociétés modernes reposent sur l’aliénation des travailleurs de bureau qui passent leurs journées à effectuer des tâches sans intérêt.

On vous passe tous les détails de l’étude mais en bref, Antoine Graeber démontre que les outils technologiques contribuent à créer un “univers d’occupations futiles qui sont insatisfaisantes sur le plan professionnel et spirituellement vides.” Ambiance. 

Pourtant, on est nombreux·ses à s’être demandé·e·s si nous aussi, on avait un “bullshit job”. Alors, si le doute persiste et que vous hésitez à quitter votre boulot, voici la (ou plutôt les) question(s) à vous poser : est-ce que ce vous faites au quotidien a du sens pour vous ? Est-ce que cela vous nourrit ? Est-ce qu’à la fin de la journée vous avez l’impression d’avoir été utile ou est-ce qu’à l’inverse vous avez l’impression de faire des tâches sans intérêt et sans impact ?

Petite précision, la notion de sens n’est pas nécessairement liée aux tâches que vous effectuez ni aux compétences que vous devez mobiliser pour les réaliser. Au cours de sessions, de nombreuses Misfit disent trouver plus de sens dans un métier de serveuse l’été qu’au service marketing de leur entreprise. 

La dimension “sens” d’un travail n’est pas à prendre à la légère. Si elle fait défaut, cela peut avoir des répercussions importantes : créer du stress, de l’ennui, remettre en cause sa place et son utilité dans la société… Bref, la liste est longue ! Et dans ces conditions, difficile de trouver un épanouissement personnel.

La question du bien-être

Les dommages mentaux d’un “bullshit job” m’amènent à aborder la deuxième question fondamentale : celle du bien-être.

On pense souvent, à tort, que le travail doit se faire dans la douleur. Qu’il faut s’oublier et repousser ses limites pour être reconnu·e. Souvent, le déclic pour quitter son job intervient suite à un burnout. L’épuisement professionnel devient alors une raison suffisante pour voguer vers de nouveaux horizons.

C’est ce qu’a vécu Estelle : son burnout lui a fait prendre conscience que son travail ne devait pas compromettre sa santé mentale. Et qu’elle devait apprendre à poser ses limites.
Un management toxique peut aussi vous faire perdre de vue votre bien-être. Un environnement malsain empêche de poser ses limites, influence l’estime de soi et peut même rogner sur le temps personnel. Ce sont des signaux d’alerte, qui doivent peut-être vous donner l’impulsion du changement. 

En effet, votre métier, quel qu’il soit, doit vous permettre de préserver votre santé mentale et physique. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le bien-être au travail est devenu une préoccupation majeure dans les entreprises. 

Si vous sentez que votre bien-être est mis en danger, voici les questions que vous devez vous poser : est-ce que vous évoluez dans un environnement sain ? Est-ce que vous y trouvez un équilibre ? Est-ce que votre santé est préservée ? 

Être sur le bon chemin

Parfois, il se peut qu’un choix professionnel serve des intérêts plus grands. Par exemple, vous pouvez avoir un boulot alimentaire pour financer votre reconversion, pour acquérir des compétences. Dans ces cas-là, les notions de sens et de bien-être peuvent être mises en sourdine dans la mesure où vous œuvrez pour votre projet de vie.

Alors, les questions à vous poser sont les suivantes : est-ce que ce que vous faites vous permet d’acquérir des connaissances utiles pour votre projet futur ? Est-ce que cela vous rapproche de votre objectif final ?

Votre situation actuelle peut ne pas être idéale mais tant qu’elle sert un projet sur le long terme, c’est ok. Je pense notamment à ces femmes qui développent des side project. Une solution pour garantir leur sécurité financière tout en retrouvant du sens. 

Un side project peut être également une version embryonnaire d’un projet. C’est un à-côté qui permet de tenir, de s’épanouir avant que celui-ci ne prenne plus d’ampleur et puisse devenir une activité à temps plein.

Cela a été le cas de Marion de Nouvelle Empreinte qui a développé sa newsletter centrée sur l’écologie en parallèle de son métier. Ce qui n’était alors qu’un projet annexe a fini par prendre toute la place et devenir son activité principale.

Pour finir, je dirais que les trois éléments dont je viens de parler sont absolument nécessaires pour être épanoui·e. Si vous répondez “non” à l’une des trois questions soulevées dans cette newsletter, c’est peut-être le signe que vous devez vous poser la question de quitter votre boulot. 

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