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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

Devenir artiste-peintre après avoir été ingénieure

Alaïa a 34 ans. Et des crayons pour peindre sa vie idéale. Sur des murs, des planches de surfs, des vitrines, des voitures…

D’ingénieure à artiste-peintre, elle nous raconte aujourd’hui son parcours, sa quête d’un métier qu’elle a aujourd’hui trouvé et qui la rend pleinement heureuse.

À quoi ressemble ton parcours scolaire ? Savais-tu ce que tu voulais faire dans la vie ?

J’ai toujours été assez bonne élève, du moins jusqu’en 3ème. Mais je n’aimais pas du tout le système scolaire. Je ne m’y sentais pas à ma place.

Comme je n’ai aucune idée de ce que je veux faire de ma vie, je m’oriente vers un Bac S car j’aime bien les maths mais surtout parce que je veux me laisser toutes les portes ouvertes. Au lycée, je suis assez rebelle : je vais peu en cours. J’ai surtout envie de m’amuser. 

J’obtiens mon Bac tant bien que mal mais la question cruciale revient : “qu’est-ce que je vais faire de ma vie ?” 
Toujours par pragmatisme et dans l’idée de me laisser des portes ouvertes, je continue sur la voie scientifique. Je fais des études pour devenir ingénieure mais je ne suis pas du tout passionnée par ce que je fais. La fac rime pour moi avec ennui.

Après mes études, je décide de partir en Australie pendant un an. C’est une révélation. Je m’éclate, j’ai plein de projets et plein d’idées pour devenir auto-entrepreneure. Cette expérience m’éclaire : j’ai envie de vivre à l’étranger, de créer ma boîte.

Du coup, tu te lances ? À quoi ressemble ton début de carrière ?

femme etudiant livres

 

Non, je fais le choix de rentrer en France pour raisons familiales. Et je rentre dans les cases : je décroche un CDI en tant qu’ingénieure, j’achète un appartement. Bizarrement, je suis plutôt contente.

Mais rapidement, je me rends compte que je ne suis pas épanouie. Le rythme métro-boulot-dodo ne me convient pas du tout. J’ai besoin d’être dehors, debout, active.

Pourtant, je reste sur mon poste pendant quatre ans.

À quel moment comprends-tu que ton métier ne correspond plus à tes envies ?

Il est clair que mon métier ne me fait pas vibrer. Alors je fais des recherches sur d’autres métiers, d’autres pistes. À défaut de trouver des réponses à ma question, je me dis : “Fais quelque chose pour toi, et pas pour servir une entreprise.” 

C’est comme ça que je me repenche sur des idées de romans qui avaient germé pendant mon voyage en Australie. Je recommence à écrire. Mais souvent, après une journée passée derrière l’ordinateur, je n’arrive pas à me remettre devant un écran. Pour déconnecter après mes journées de travail, je recommence à dessiner. C’était une activité que je faisais enfant mais que j’avais délaissée depuis un certain temps. J’ai repris mes crayons et j’ai laissé libre cours à ma créativité. 

femme etudiant livres

Tu as tout de suite su que tu allais en faire ton métier ? Quel a été le déclic ?

Quand je montre mes dessins à mon entourage et que je vois leurs réactions, je commence à envisager d’en faire mon métier. Je n’ai pas le temps de cadrer mon projet, de réfléchir ou de me préparer car le COVID arrive.

Le chômage partiel me permet d’expérimenter, de travailler ma technique, mon style. Quand je signe ma rupture conventionnelle, j’essaye de trouver des projets pour développer mon style, comprendre comment facturer, comment communiquer etc. 

Avais-tu des peurs ? Des freins ? Des réactions négatives de la part de ton entourage ?

Dès que j’ai décidé de devenir artiste-peintre, je n’ai plus ressenti de peurs. Avant, j’avais peur du regard des autres, j’avais tendance à me comparer aux autres, à leur talent. Tout ça, je l’ai mis de côté. 

Entreprendre c’est aussi un chemin d’affirmation de soi. Je n’ai plus peur du jugement des autres, car je n’essaie plus de correspondre à leurs attentes. Je ne peux pas plaire à tout le monde alors mon credo c’est de créer avec mon coeur. Et ça marche ! 

Mon entourage m’a toujours soutenue. Certains font même partie intégrante de mon aventure et ça compte beaucoup pour moi. L’entrepreneuriat est aussi une aventure solitaire qui peut être pesante, donc je me sens vraiment chanceuse d’être bien entourée et soutenue.

As-tu ressenti un syndrome de l’imposteur pendant ta reconversion ?

Je suis autodidacte, alors cela aurait pu être le cas. Mais apprendre par moi-même a plutôt boosté ma confiance en moi. 

Ma validation vient de ma liberté et de ma capacité à trouver ma propre manière de faire. Mais aussi de l’enthousiasme des gens que je rencontre. Quand on me contacte pour ma créativité et ma singularité, je suis reboostée. C’est une validation directe et c’est ce qui me manquait dans mon métier d’ingénieure. Aujourd’hui, je vois l’impact que peuvent avoir mes illustrations sur les gens. Et j’adore ! 

Quelles ont été les étapes pour professionnaliser ton activité ?

J’ai commencé par la sphère proche et des projets gratuits, des fresques murales pour des associations par exemple. J’ai démarché des boutiques pour peindre sur leurs vitrines à Noël. Ces expériences ont permis de professionnaliser mon travail et de constituer mon portfolio.  

Et puis, j’ai commencé à démarcher et à avoir des clients – surtout grâce à mon compte Instagram. Quand on se lance, il ne faut pas hésiter à parler de soi, à se mettre en avant. Les retours prennent un peu de temps mais ça vaut le coup. 

Il faut être patient·e quand on repart de zéro, se faire confiance. Et accepter une certaine incertitude par rapport à cette situation où on ne gagne pas un salaire fixe. 

D’ailleurs, comment as-tu géré cette incertitude financière ?

Pour moi, cette incertitude a été palliée grâce au chômage. Ce matelas financier m’a permis de me sentir en sécurité. Mes droits au chômage sont désormais arrivés à leur terme mais je suis confiante dans le fait que mes projets vont aller en augmentant. 

Aujourd’hui, quel bilan fais-tu de ta reconversion ?

C’est un bilan positif. Je suis très heureuse de m’être lancée à mon compte. Ce mode de vie correspond à ma personnalité. Ce projet, c’est aussi un moyen de m’affirmer et de profiter de la vie. Je suis fière de ce que j’ai accompli et des opportunités que j’ai créées. 

L’écriture me plait aussi beaucoup et j’essaie de raccrocher les wagons. J’ai pour projet de retravailler sur mes textes et pourquoi pas de me faire un jour éditer. 
Je ne renie pas non plus mon passé d’ingénieure. Ce métier a été un vrai tremplin et m’a permis de me trouver. C’est aussi rassurant d’avoir cette option comme plan B.

Dans tous les cas, je pense qu’il est important d’écouter sa petite voix et de tester ce qu’on a dans le cœur.

Les 3 conseils d'Alaïa à une femme qui envisage de se reconvertir dans un métier artistique :

  • Travailler sur la relation à soi. Il est important d’expérimenter, de tester pour bien se connaître et ensuite de passer à l’action. 
  • Écouter son coeur, son intuition, son corps aussi. Il a beaucoup à nous apprendre sur notre état émotionnel. Se connecter à soi et écouter sa petite voix. Ce n’est pas toujours facile à faire, mais une fois qu’on la laisse parler, les chemins qu’elle ouvre sont toujours intéressants à suivre. 
  • Se projeter pour créer son cadre de travail idéal : est-ce qu’on a envie de travailler pour soi ? Pour une entreprise ? Dans quel environnement on se sent épanoui·e ? 
  • Se reconnecter à ses rêves d’enfants. Qu’est-ce qu’on aimait faire quand on était petit·e ? J’ai remarqué que beaucoup de reconversions trouvaient leur source là-dedans

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