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Slasheuse, je combine 3 métiers au quotidien​

Comme beaucoup d’autres aujourd’hui, Margaux a décidé de ne pas cantonner sa vie à une seule activité professionnelle. Elle jongle entre ses trois passions : le yoga, la cuisine végétarienne et les massages. Elle est slasheuse !

Grâce au slashing, le terme qui définit le fait de combiner plusieurs activités professionnelles, elle a trouvé un équilibre, un moyen de se réinventer au quotidien et surtout, de ne jamais s’ennuyer. Elle nous raconte son parcours…

À quoi ressemble ton parcours scolaire ? Savais-tu ce que tu voulais faire dans la vie ?

Au lycée, je me suis orientée vers une filière littéraire alors que tout le monde me le déconseillait. Ça a été ma première leçon de vie : ne pas écouter les autres mais suivre mes envies. Car ça m’a plutôt bien réussi par la suite. Je me suis épanouie dans ces études et je suis contente de m’être fait confiance.

Très vite, la cuisine a commencé à me titiller mais mon entourage m’en a dissuadé : “Tu ne peux pas travailler en cuisine. Tu es une femme, ce n’est pas compatible avec une vie de famille”. Je me suis résignée et j’ai choisi de faire un DUT métiers du livre. L’objectif était de travailler dans l’édition culinaire, ce qui me permettait de lier ma passion pour la littérature et la cuisine. 

Mais pendant le DUT, je me suis rendu compte que je ne voulais pas passer ma vie devant un écran d’ordinateur et je me suis alors lancée dans un CAP cuisine. 
Après l’obtention de mon CAP, j’ai travaillé pendant un an et demi en cuisine.
J’avais envie de travailler dans la cuisine végétarienne mais en 2018, ce type de cuisine était encore peu répandu en France. J’ai alors décidé de partir en voyage et de me former dans des pays où la cuisine végétarienne était plus développée. 

Comment es-tu devenue slasheuse ? Avais-tu des modèles autour de toi ? À quoi ressemblent tes débuts ?

Je suis devenue slasheuse sans le vouloir. Pendant mon voyage, je me suis aussi formée au yoga et au massage. Très vite, je n’ai plus pu choisir entre les trois. C’est en exerçant ces trois activités en parallèle que je me sentais épanouie. Elles sont aussi étroitement liées : il s’agit de prendre soin de son corps, de prendre soin de soi. 

À la base, je voulais rester à l’étranger ; mais j’ai été obligée de rentrer en France en mars 2020 à cause du COVID. J’ai eu envie de continuer sur ma lancée mais je n’avais pas de chômage et je devais gagner de l’argent. J’ai donc trouvé un CDI dans un restaurant tout en proposant des cours de yoga et des massages chez moi, avec mon auto-entreprise. 

Petit à petit, mes cours de yoga et mes massages ont pris plus de place dans mon emploi du temps : cela devenait incompatible avec mon 35 heures. J’ai alors quitté mon CDI et je me suis lancée à 100% dans mon activité de slasheuse. En plus de mes cours et de mes massages, j’ai commencé à proposer mes services de traiteur végétarien pour des retraites de yoga.  

As-tu rencontré des difficultés pour te lancer ?

Non, pas particulièrement. J’ai même réussi à lancer une deuxième fois mes différentes activités après un déménagement de Bordeaux à Marseille. J’ai dû repartir de zéro, recréer un réseau, une clientèle, mais avec un peu de patience et les allocations au chômage, ça n’a pas été un problème.

J’ai procédé méthodiquement : j’ai commencé par louer une salle pour donner mes cours de yoga et je faisais des massages chez moi. En parallèle, j’ai prospecté pour proposer mes services de traiteur. Les demandes ont commencé à germer au bout de deux ou trois mois et le bouche à oreille a fait aussi son chemin. Depuis fin août, ça cartonne et je n’ai plus besoin du chômage. La balance est renversée ! 

Je loue désormais une salle pour faire mes massages, je donne des cours dans des studios de yoga et cela débouche assez facilement sur des prestations de traiteur. Encore une fois, mes trois activités sont très liées. Marseille est aussi plus porteuse que Bordeaux pour mon activité : il y a plus de place et donc forcément plus d’opportunités à saisir !

slasheuse je combine 3 métiers

Qu’est-ce que tu aimes dans ce mode de vie de slasheuse ?

La liberté évidemment. Mais j’aime surtout cet équilibre entre mes trois activités. Au-delà de la liberté, j’aime qu’aucune de mes semaines ne ressemble à l’autre. Je m’ennuierais si c’était le cas.

Aujourd’hui, quel est ton bilan ?

Le bilan est positif et les choses se sont faites assez rapidement. Il m’a fallu deux mois pour créer un réseau et six mois pour que les demandes arrivent par elles-mêmes. Pour créer une stabilité. 

En revanche, c’est parfois complexe de jongler entre les semaines intenses et celles où il ne se passe pas grand-chose. Il faut arriver à avoir confiance, à profiter des moments off. C’est du temps bénéfique pour prendre soin de soi ou développer son activité.

Un autre bilan, plus général cette fois : ce parcours m’a aussi confirmé combien il est important de s’écouter et de ne pas se fier à l’avis des autres. L’auto-entrepreneuriat fait peur à beaucoup de monde mais dans de nombreux cas, c’est un format de travail qui peut mieux nous convenir que le salariat ! 

Comment gères-tu l’instabilité financière ? Es-tu satisfaite de ta rémunération ?

La gestion de l’instabilité n’est pas toujours évidente pour être honnête. J’ai tendance à culpabiliser dès que je ne travaille pas ou que je refuse une mission. Être auto-entrepreneuse, c’est être son seul arbitre. Cela demande beaucoup de discipline pour trouver et respecter un équilibre vie pro – vie perso. 

Côté rémunération, je m’organise désormais pour lister toutes mes dépenses et mes rentrées d’argent. Je gagne mieux ma vie que quand j’étais en CDI. Alors oui, je travaille plus mais comme j’aime ce que je fais, cela me demande moins d’énergie que de travailler en étant salariée.

Comment ça s’est passé avec tes proches ? T’ont-ils soutenue dans ce choix de vie original ?

Au début, mes proches ont plutôt été un frein. Pas volontairement évidemment mais leurs conseils, même bienveillants, reflétaient plutôt leurs peurs que les miennes. 
Mais dès que je me suis lancée et qu’ils ont vu que ça fonctionnait, ils m’ont vraiment soutenue. Ils m’ont même aidée à trouver des clients, à activer le bouche à oreille. 

Est-ce que tu as déjà douté de toi et de ta réussite ?

Oui, bien sûr. Et ça m’arrive encore aujourd’hui ! Il y a aussi une différence entre douter de soi et se remettre en question, se demander si on fait bien les choses. Et ça, c’est un vrai moteur. 

Être entourée par des amies à leur compte m’aide aussi beaucoup. On en discute, on échange et ça aide souvent à relativiser.

Tu penses faire évoluer tes activités ?

J’aimerais me former à d’autres pratiques de massages et de yoga. Dans l’idée, je voudrais étendre l’offre de chacune de mes activités mais je ne pense pas ajouter une 4ème corde à mon arc. Je n’ai pas envie de m’éparpiller, je préfère approfondir mes offres et capitaliser sur ce que j’ai déjà construit.

Mon prochain projet est de créer un lieu où je pourrai mettre ces trois activités en commun.

Quels sont tes 3 conseils pour une femme qui voudrait être slasheuse ?

  • Écouter ce qui nous anime, ce qui nous rend heureux·ses.

  • Mettre de côté son syndrome de l’imposteur, ne pas douter de soi. Quand on se lance, on peut penser qu’il n’y a pas de place pour soi mais c’est faux !

  • Avoir l’audace d’essayer. Et se dire : “au pire, qu’est-ce qu’il se passe ?” Mettre son ego de côté et se dire que dans tous les cas, on ne met pas sa vie en danger. Je pense qu’il est important de désacraliser le fait de se lancer en tant qu’entrepreneure. 

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