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Comment je suis devenue thérapeute de couple

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Maureen est thérapeute de couple et coach en relation. Mais pour en arriver là, le chemin n’a pas été sans embûche. Entre résilience et confiance en la vie, portée par l’envie d’être un modèle pour son fils, Maureen nous raconte comment elle a trouvé sa place.

À quoi ressemble ton parcours scolaire ?

Très jeune, je suis fascinée par la psyché humaine. J’ai envie de décoder mes relations familiales.

C’est pour ça que je décide d’intégrer une école de psychologie à Paris. La première année me conforte dans l’idée que je suis à ma place. Mais très vite, les cours mettent en lumière toute mon enfance. Je prends de plein fouet ce que j’ai mis en sourdine pendant des années. Je ne suis pas prête à affronter mon passé et je lâche en milieu de parcours. 

Une chose est sûre : j’ai besoin d’être sur le terrain. Une de mes amies me parle alors des concours infirmiers. Je les passe et m’installe à Tarbes pour suivre ma formation. Pendant les trois années qui suivent, je me sens bien : j’aime le contact avec les gens et surtout, j’adore échanger avec tous types de profils et créer des relations.

Comment t'es-tu rendu compte que tu n'étais plus à ta place ?

Au cours de ma deuxième année d’école de soins infirmiers, je tombe enceinte. Cet événement initie un virage à 360° tant dans ma vie professionnelle que personnelle. 

Je continue tout de même mes études jusqu’à la fin et je commence ma vie professionnelle en soins infirmiers au service réanimation.

Être mère me fait réaliser que le métier d’infirmière est incompatible avec ma vie de famille. Du moins, avec l’idée que je m’en fais moi. Je réalise aussi que le salariat ne me convient plus. J’ai de moins en moins de respect pour ma hiérarchie qui pense “chiffres et objectifs” tout le temps. C’est à l’opposé de mes valeurs et cela me donne l’impression d’être un pion, rien de plus. 

Alors, tu renoues avec la psycho ?

Mon goût pour la psychologie est toujours présent ; c’est d’ailleurs pour ça que je me forme à la thérapie systémique et familiale en parallèle de mon emploi à temps plein. Mais à cette époque, je ne me forme pas pour me reconvertir ; c’est pour moi un processus nécessaire de réparation à l’égard de mon enfance, de mon histoire. 

En fin de parcours, je décide de quitter mon poste en réanimation et je me dirige vers la psychiatrie. Je deviens référente d’ateliers thérapeutiques. Tous les jours, j’aide les patients à revivre et comprendre certaines de leurs émotions. C’est passionnant et j’aime l’autonomie et la liberté que j’ai dans ce nouveau poste. 

En parallèle de ce renouveau professionnel, je retrouve mon amour de jeunesse. C’est un homme libre d’esprit, qui n’est pas limité par ses peurs, ni les codes de la société… Il m’aide beaucoup à dépasser certains blocages et remettre en cause mes croyances.

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Quel a été le déclic pour changer de voie ?

Avec l’arrivée du COVID, mon travail devient inhumain. Je suis par ailleurs obligée de m’arrêter pendant un mois pour m’occuper de mon fils. La réalité s’impose à moi : j’ai 26 ans et je suis en burn out. Comme je subviens aux besoins de la famille, je n’arrive pas à lâcher. J’ai peur qu’on manque d’argent. Dans ma tête, je vis un paradoxe : “Si j’arrête, je meurs, mais si j’y retourne, je meurs aussi”. 

Je pense de plus en plus à me quitter mon emploi mais je n’arrive pas à être sûre de moi. Mon compagnon me dit : “Vas-y, lance-toi, on trouvera des solutions.” Grâce à lui, je me suis autorisée à bouger, à changer. Quelque part, il a légitimé le fait que mes envies n’étaient pas une pure folie.

Comment est-ce que tu t'es lancée ? Est-ce que ça a été difficile de sauter le pas ?

Quand je démissionne, je n’ai pas le droit au chômage et je n’ai pas d’argent de côté. Et pour être honnête, je suis totalement perdue. Je sais simplement que je veux m’orienter vers le bien-être, la psychologie, les médecines alternatives. Mais tout est flou. Et puis la vie…

Coup de théâtre du destin, je trouve un poste pour être conseillère en lithothérapie à Pau. Mais c’était sans compter la deuxième vague de COVID. À nouveau bloquée chez moi, j’y vois un signe de la vie : elle me pousse à me lancer à mon compte. Alors, je crée un site internet, un compte Instagram. 

Au même moment, la vie m’envoie un deuxième signe : je suis repérée par une coach spécialisée en hypersensibilité sur le réseau social Clubhouse. Elle me propose de travailler en tant que coach dans son école. Ça a été un vrai tremplin pour moi. Avec le recul, je comprends qu’elle a vu ce que je refusais de voir en moi. 

Pendant un an, je travaille à ses côtés. Je pratique beaucoup et je gagne en compétences. Mais je ressens le besoin de prendre un nouveau virage. Décision difficile mais nécessaire : je quitte la sécurité financière de ce boulot pour me consacrer au développement de mon entreprise. 

Comment gères-tu l’instabilité financière ?

J’ai très peur de l’instabilité financière, surtout que les revenus de la maison reposent majoritairement sur mes épaules. Mais je sais aussi que les opportunités ne se présenteront qu’une fois que j’aurai créé de la place pour autre chose. Alors je fonce.

Je crois aussi que je fais partie de la vieille école. Je considère qu’en sautant sans parachute, on est obligé·e de trouver des solutions pour atterrir sans s’écraser au sol. Quitter ma sécurité, c’est aussi une façon de sortir de ma zone de confort et de me confronter à mon chemin personnel.

Comment as-tu réussi à dépasser tes peurs ? Ton manque de confiance en toi ?

Paradoxalement, malgré tous les manques de confiance, je sentais que j’étais poussée par quelque chose qui me dépassait. 

Je sentais en moi un feu, une rage de réussir qui m’a donné des ailes. J’avais tout simplement confiance en la vie. Je savais qu’elle m’emmènerait là où je devais aller. Ça a suffi à me donner confiance en moi pour me lancer et me dire que, quoi qu’il arrive, je me relèverais toujours.

Comment arrives-tu à concilier ta maternité et ta vie d'entrepreneure ?

J’en parle peu mais mon fils a été un moteur énorme. Je veux incarner le parent que j’aurais rêvé d’avoir. Une maman présente, investie mais aussi une maman solide, qui n’a pas peur d’entreprendre et qui accomplit ses rêves. 

À travers ma vie d’entrepreneure, j’ai envie de prouver à mon fils que l’on peut faire les choses seul·e. Et je vois l’impact que ça a sur lui. Je vois la fierté dans son regard. Tous les jours, je lui montre que les rêves sont accessibles et pour moi, c’est un excellent modèle de parentalité.

Aujourd'hui, quel est ton bilan ?

Après avoir posté la première photo de mon compagnon et moi, mon compte Instagram a décollé. Cela m’a permis de comprendre que mon rôle était d’accompagner les couples. Quand j’ai axé mon contenu autour de notre histoire de couple, ça a été exponentiel. 

Aujourd’hui, j’ai une équipe de six personnes. Quand je vois que ma communauté adhère à ce que je livre sur les réseaux sociaux, je gagne en légitimité. Je constate que ce que je dis résonne, est bien reçu et fait sens. C’est très important pour moi.
 
J’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Aujourd’hui, j’apprends à déléguer et surtout j’apprends à manager. Mais c’est aussi pour ça que j’aime être entrepreneure : j’aime apprendre quelque chose de nouveau tous les jours grâce à mon activité.

À travers mon métier, j’ai l’impression de me mettre au service du monde, de la vie. Et j’ai enfin trouvé ma place. J’ai fait de ma blessure d’enfance une vraie médecine : je me répare en permettant aux autres de se réparer.

Les conseils de Maureen à une femme qui voudrait se lancer ?

  • Y aller et y croire ! Cela peut paraître banal mais plus vous attendez pour réunir toutes les conditions pour vous lancer, moins vous vous sentirez capable d’y aller. Il y aura toujours une bonne raison pour ne pas se lancer. 

  • Se souvenir que les peurs anticipatoires sont bien plus effrayantes que la réalité. 

  • Croire en sa capacité de résilience et de survie et surtout, faire confiance à la vie. C’est elle qui nous montre le bon chemin. 

L’histoire de Maureen vous donne envie de changer de vie ? 

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