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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

Faire une reconversion après 40 ans : comment je suis devenue thérapeute après avoir été assistante de direction

Se reconvertir après 40 ans peut sembler impossible, inutile.

Pour Anne, c’était tout le contraire. Elle s’est rendu compte qu’à cet âge-là, il lui restait encore 20 ans à travailler. Et elle n’était pas prête à le faire tout en restant malheureuse comme elle l’avait été jusque là.

L’histoire d’Anne est celle d’un cheminement, presque initiatique. Une quête d’un retour à soi et aux autres pour, enfin, être épanouie personnellement et professionnellement. 

Bonjour Anne, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Depuis toute petite, j’ai envie de travailler dans le milieu médical. Je rêve de devenir chirurgienne. Mais, très vite, la réalité me rattrape : je n’ai pas les compétences pour faire ce métier. J’envisage alors d’être médecin généraliste, puis pharmacienne, puis infirmière. 

 

Pour atteindre mes objectifs, je redouble ma troisième afin d’avoir un meilleur dossier dans le but d’intégrer une 2nde médico-sociale. Tout au long de l’année, je travaille beaucoup. Mais je finis par être recalée. J’ai trop de lacunes.

 

Complètement découragée, je baisse les bras. Je me réoriente alors vers le secrétariat en abandonnant l’idée de travailler dans le médical. À cette époque, être accompagnée en coaching m’aurait aidée. J’aurais sans doute envisagé d’autres options.

 

J’obtiens mon Bac péniblement et je me lance dans la vie active. Je trouve un boulot en tant qu’assistante de direction chez un photographe publicitaire puis en agence. C’est à cette époque-là que je rencontre mon mentor. Il monte sa boîte et je l’accompagne dans sa création d’entreprise. Cette stabilité me permet de faire des enfants. Un premier, puis la boîte dépose le bilan pendant ma deuxième grossesse. 

Comment t'es-tu rendu compte que tu n'étais plus à ta place ?

Je m’accorde 3 ans de pause pour m’occuper de mes enfants. Puis, je reprends petit à petit : à mi-temps d’abord, puis avec des CDD ou de l’intérim. Mais je divorce et l’urgence à travailler devient plus pressante.

 

Je suis embauchée dans une entreprise dans le secteur du bâtiment modulaire. C’est un environnement particulièrement misogyne. On me dit “On n’est pas sûrs que vous puissiez concilier vie pro et vie perso avec un poste de commerciale”. C’est, là encore, un énorme coup de massue. Mais une belle chance – je ne le saurai que bien plus tard. 

 

Dans cette boîte, on utilise mes compétences sans les valoriser. Je manque de confiance en moi et souffre du manque de reconnaissance. Alors, à défaut de réussir ma vie professionnelle, je me focalise sur ma vie personnelle. À cette époque, je suis convaincue qu’on peut avoir l’un ou l’autre, pas les deux.

 

Je consulte une thérapeute. Très vite, elle identifie que le problème se trouve dans le professionnel. Je comprends que je dois quitter ma boîte mais je ne sais pas vers où aller. Et j’ai peur. 

 

Elle m’interroge sur ce qui me fait vibrer, mes besoins. J’ai besoin d’apprendre, d’être créative et d’être en relation avec les autres. Alors, j’explore des pistes : fleuriste, gérante d’une boutique de vêtements… Mais comme je souffre de migraines et de maux de dos importants, je renonce à ces idées.

Comment as-tu eu l'idée de te reconvertir comme thérapeute ?

Ma thérapeute me pousse dans mes réflexions. Je finis par lui dire que je rêve de faire le même métier qu’elle. Elle trouve ça génial. Dans ses yeux, je vois tellement de sincérité que je me dis que tout est possible. 

Seulement, j’ai encore mes enfants à charge et je ne peux pas lâcher mon CDI. Grâce à la médecine du travail, je mets des mots sur ma situation : je suis victime de harcèlement. J’en suis la première surprise. Elle me conseille de procéder à un licenciement pour inaptitude. 

Je plonge dans 3 mois de dépression profonde : je ne quitte pas mon canapé. Mes deux seules sorties de la semaine sont pour aller chez le médecin ou ma thérapeute. 

Ces trois mois sont extrêmement difficiles mais me permettent de faire le deuil de ma vie professionnelle. Je commence à entrevoir de nouveaux horizons. 


Je repense à cette envie d’être thérapeute et je fais tout pour la contrer : je trouve tous les “oui mais” possibles. C’est grâce à ma thérapeute que je fais tomber les barrières. Elle m’aide également à identifier mes besoins, mes priorités. Pour moi, il y a un impératif : je veux être formée par des personnes compétentes pour me sentir légitime.

Quelles ont été les premières étapes de ta reconversion ?

J’ai 46 ans quand je commence ma reconversion. Pourtant, la question de l’âge est très vite écartée. Il me reste encore 20 ans à travailler : je ne suis donc qu’au milieu de ma vie professionnelle.

J’utilise ma prime de licenciement pour financer ma formation. Et mon compagnon de l’époque me soutient financièrement. Cette reconversion c’est avant tout retrouver du sens et renouer avec ce que j’ai toujours voulu faire : prendre soin de l’humain.

Elle me permet aussi de me réconcilier avec tout mon parcours : ma maturité, mon expérience et mes galères me permettent d’être d’autant plus à l’écoute.

Je me forme en PNL puis en hypnose ainsi qu’aux pratiques narratives. C’est une toute nouvelle approche et je trouve mon graal. Je suis formée par des psychiatres et je plonge dans un monde qui me passionne. Je conclus mon parcours par une formation en EMDR.

À quoi ressemblent tes débuts en tant que thérapeute ?

Lorsque mes droits au chômage touchent à leur fin, je n’ai pas encore lancé mon statut d’auto-entrepreneur. Comme je suis séparée, mon fils prend un appartement avec moi. Je vis avec très peu mais je ne lâche rien. J’ai mon objectif en tête et ça m’anime. 

Si je rechigne à lancer mon entreprise, c’est que je manque de confiance en moi. Je dois pratiquer… Pour y parvenir, je me “fais la main” sur mon entourage. J’ai toujours posé des questions mais là, je professionnalise le processus. Ma formation me permet de structurer mes questionnements et d’aider les autres à trouver leurs réponses.

En 2016, je crée mon statut d’auto-entrepreneur. Cette démarche me permet d’accepter ma reconversion. Je me dis que ça y est, j’y suis ! Mon centre de formation et mes consoeurs, avec qui j’entretiens de très bonnes relations, me recommandent. On travaille en synergie. Et le bouche à oreille vient très vite ! 

6 ans après, quel est le bilan de ta reconversion professionnelle ?

Aujourd’hui, et depuis deux ans, je vis à 100%  de mon activité : j’ai un cabinet à Nantes et un autre au bord de la mer, à 50 km. J’ai pour projet de m’y installer dans quelques années et j’essaie donc d’y développer mon activité.

J’organise mes journées, mes mois, mes années comme bon me semble ! 

Quant à mes consultations, je me fixe un objectif de cinq rendez-vous par jour (et encore, pas tous les jours) ! J’ai besoin de me ressourcer, de réfléchir et de me recentrer pour bien accompagner mes patients.

Cette reconversion m’a permis de découvrir une force en moi que je ne soupçonnais pas. Mon métier de thérapeute m’a aidée et sans lui, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui. Je n’ai pas de sécurité de l’emploi mais je suis pleinement épanouie. Je suis portée par la certitude d’être à ma place. Tant que la flamme est allumée, je sais que tout va bien !

Les 3 conseils d'Anne à une femme qui envisagerait de se reconvertir :

  • Écouter son coeur et son corps plus que son mental. Tous les maux que j’ai connus (migraines, maux de dos), ont disparu dès que j’ai entamé ma reconversion. Comme si mon corps s’était libéré !

 

  • S’entourer de bonnes personnes. Mes enfants m’ont énormément soutenue dans ce cheminement. Et il est très important de se sentir écoutée, soutenue. Sans aucun jugement.  

     

  • Laisser s’exprimer la guerrière qui est en nous ! Celle qui ne lâche pas l’affaire. Sans elle, je ne serais pas là aujourd’hui. Je suis beaucoup plus courageuse que ce que je crois parfois.
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Ce qu'on peut retenir du parcours d'Anne :

  • Pour de nombreuses personnes, 40 ans est un âge trop avancé pour faire une reconversion. Alors qu’Anne l’a vu comme le milieu de sa vie professionnelle. L’âge auquel il lui restait encore 20 ans de travail devant elle. Comme tout dans la vie, on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein !

 

  • Entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle, Anne a toujours pensé qu’elle devait choisir. Jusqu’à ce qu’elle construise une vie professionnelle alignée avec ses valeurs et son mode de vie. Si on a l’impression qu’on doit mettre de côté un pan de sa vie pour s’épanouir dans l’autre plan, ce n’est qu’une impression. Il est réellement possible d’allier les deux !

 

Retrouvez le site d’Anne ici et découvrez ses accompagnements en thérapies brèves.

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