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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

Quitter mon job pour investir dans l’immobilier

Souvent, on grandit avec l’idée que le travail est une valorisation sociale. Il faut rechercher un statut, des revenus, une sécurité. Camille n’a pas échappé à la règle.

Dans des tableaux Excel et des présentations Powerpoint, elle a cherché du sens. En vain. Jusqu’au jour où elle a compris que valorisation sociale ne signifiait pas bonheur. 

L’histoire de Camille est une épopée vers la liberté et l’indépendance !

Je suis obnubilée par le côté “valorisation sociale” de mon métier

J’ai fait ce qu’on appelle un parcours scolaire classique : bac S, prépa et enfin une école de commerce. Cette voie, je m’y engage car mes parents et mes professeurs affirment que c’est une voie élitiste. La voie du succès.

Je suis de nature rationnelle ; ce qui m’intéresse ce n’est pas d’avoir un travail qui fait sens mais plutôt une carrière qui m’offre la possibilité de voyager et de gravir rapidement les échelons. Je m’oriente alors vers le conseil. C’est un domaine attractif qui me permet de changer de clients, de secteurs et qui me permettra de voyager.

Je commence ma vie professionnelle dans un cabinet parisien. Je me rends très vite compte que cet univers ne me plaît pas mais je suis obnubilée par la côté “valorisation sociale” de mon métier. Et il faut dire que mon métier m’assure une sécurité, une progression de carrière quasi certaine. Grâce à mes revenus confortables, je voyage autant pour le boulot que pour mon plaisir personnel. 

Au bout de deux ans, j’ai l’opportunité de partir vivre à Hong-Kong et je n’hésite pas une seule seconde. J’y mène une vie extraordinaire : mes week-ends ont tous des airs de carte postale et je m’échappe aussi souvent que possible. Mais ce train de vie creuse l’écart entre mon épanouissement personnel et professionnel. Je me rends compte que mon travail m’ennuie profondément et que je suis toujours en quête d’ailleurs pour trouver du sens à ma vie.

Une petite voix dans ma tête me dit “Qu’est-ce que tu fais là ?”

Quitter mon job pour devenir rentière dans l'immobilier

L’idée me vient alors de restaurer des bijoux en plaqué or en parallèle de mon travail. Je fais un benchmark, je monte un business plan et je reviens à Paris pour créer mon entreprise car mon marché est essentiellement basé en France.

Pour continuer à vivre tout en développant mon activité, j’accepte un poste – toujours dans le conseil – dans un grand cabinet. Malheureusement, les projets du cabinet sont tellement chronophages et énergivores que je n’ai pas le temps de mener mes deux activités de front. J’arrête le projet bijoux au bout de six mois en me disant que je m’y remettrai, un jour…

Dans le cadre de mes missions, je suis envoyée à Bruxelles pendant un mois. Il faut accompagner une entreprise dans un projet de restructuration. Cette mission, c’est du non-stop. Je fais des horaires à rallonge et ma vie personnelle est réduite à néant tant je suis soumise aux impératifs du client. La veille de ma fin de mission, j’ai un déclic. Je me souviens avoir travaillé jusqu’à deux heures du matin, sans dîner, à faire des tâches sans aucune valeur ajoutée. J’ai eu l’impression de flotter au-dessus de moi-même, et de me rendre compte de l’absurdité de mon quotidien professionnel. Une petite voix dans ma tête n’arrêtait pas de me dire “Qu’est-ce que tu fais là ? Ces gens te volent ton temps, sans ton accord.”

À 30 ans, je me laisse un an pour tout quitter

Le lendemain, je n’ai qu’une seule idée en tête : ne plus jamais vivre ça ! Je me rends compte qu’il faut que je quitte mon boulot. 

J’ai peur mais je me donne un an pour tout quitter. C’est le délai nécessaire pour me créer un bon matelas financier. J’ai besoin de sécuriser ma reconversion car je n’ai aucune idée de ce que je veux faire. Je sais simplement que je ne veux plus travailler dans un cadre où l’on m’impose une vision et où ma vie personnelle passe au second plan. Je sais aussi que je travaille bien toute seule. Et c’est comme ça que le salariat sort de mes perspectives. Mon nouveau credo c’est : avec moi-même, pour moi-même ! 

Lorsque j’en parle à mes parents, tous les deux ont très peur. Malgré tout, ma mère me soutient car elle sait que je suis très rationnelle et que je ne suis pas du genre à prendre des risques inconsidérés. Mon père, lui, a du mal à comprendre ma quête de sens professionnel. Mes amis sont plus enthousiastes. C’est sans doute lié à une différence générationnelle. Je crois que l’on est moins attachés à la sécurité du CDI que nos parents.

Quelques jours plus tard, je tombe sur une interview d’un investisseur immobilier. Je me reconnais en lui et dans son parcours similaire au mien. Ça fait tilt ! Je dois investir dans l’immobilier pour me créer une rente et me laisser le temps de me reconvertir. 

Puisque j’ai la chance de pouvoir emprunter grâce à mon CDI et des revenus confortables, je décide de me lancer dans l’investissement immobilier. Je suis une formation et très vite, tout devient concret : j’achète une grande maison en mauvais état que je fais restaurer et que je divise en 5 logements destinés à la location courte durée.

Quitter mon job pour devenir rentière dans l'immobilier

Je retrouve mon temps et ma liberté

La réalisation du projet immobilier dure un an et quatre mois. Comme je me le suis promis, je quitte mon entreprise au bout d’un an, avec une rupture conventionnelle que je négocie grâce à une avocate.

Cette rupture conventionnelle me permet de toucher le chômage le temps que mon projet immobilier soit finalisé. Je le lance officiellement en juin 2021. C’est à ce moment-là que je remets tout en question : l’heure de vérité a sonné ! Mais très vite, les premiers revenus tombent et je suis rassurée. Et surtout, je retrouve mon temps et ma liberté ! 

J’ai tout automatisé pour gérer les locations, ce qui me permet de n’y consacrer que 15 à 30 minutes par jour. Comme j’ai un prêt avec différé de 3 ans, tout l’argent de la rente me permet de vivre ; les appartements me génèrent environ 1550 euros net. Dans trois ans, j’envisagerai de revendre les appartements pour toucher ma plus-value.

Pour compléter ces revenus, j’ai créé un statut d’auto-entrepreneur et j’ai également lancé une communauté féminine pour promouvoir l’investissement immobilier au féminin. Le but est d’y partager mon parcours, de promouvoir un modèle d’investissement au féminin et donner envie aux femmes de se lancer. 

Pour ce qui est de ma reconversion, j’affine au fur et à mesure. Je teste plein de choses : j’ai fait de la figuration, lancé un blog sur le bien-être, je donne des cours de français aux étrangers et aidé au développement d’une application pour apprendre le français. Et je ne laisse pas complètement tomber ce projet de restauration de bijoux.

J’ai encore peur de l’insécurité ; je sais que les revenus que je touche à la fin du mois dépendent totalement de moi. Quand je traverse ces moments de doutes, je me souviens de ma vie d’avant. Et je sais que l’incertitude et l’insécurité sont le gage de ma liberté. Je n’ai pas envie d’y renoncer. Je suis heureuse d’être libre !

Les 3 conseils de Camille à une femme qui voudrait se lancer :

  • Consigner dans un carnet les raisons qui vous donnent envie de quitter votre boulot, pourquoi vous êtes malheureuse et vos motivations profondes. Avec le temps, on ne garde que les bons souvenirs et on oublie vite pourquoi on avait envie de tout quitter. Ce carnet est un rappel à l’ordre. Dès que j’ai des passages à vide, je le relis pour me ré-imprégner de mes émotions d’avant. Et ça me recentre !

  • Avoir confiance en soi et ne pas parler de son projet à n’importe qui. Beaucoup de personnes, par peur ou jalousie, vont vous véhiculer leurs blocages et vous communiquer leurs peurs. Il est important de s’entourer de personnes positives, qui sont passées par là et qui vous soutiennent.

Ce qu’on peut retenir du parcours de Camille, par Roxane Régnier, fondatrice de Misfit :

  • On pense à tort que notre vie professionnelle doit occuper 35h de notre semaine, mais Camille fait partie de celles qui ont décidé de questionner cette donnée de départ. Elle a choisi de prioriser son temps en trouvant une solution pour générer des revenus passifs. Si ses revenus sont plus faibles que dans son ancien job, Camille a maintenant beaucoup plus de temps pour elle, et c’est tout ce qui compte !

     

  • Camille a pris la décision de quitter son job alors qu’elle ne savait pas encore ce qu’elle allait faire après. Quand cette décision peut sembler irresponsable pour certains, c’est en fait ce qui lui a permis d’enclencher la suite : avec une date de fin, elle a pu lâcher la pression sur son travail, se focaliser sur l’essentiel et construire un plan d’action pour retrouver son temps ! Parfois, arrêter la situation actuelle – même si cela veut dire de se jeter dans les bras de l’inconnu – est l’action à saisir pour que le reste se débloque.

L’histoire de Camille vous donne envie de changer de vie ? 

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