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et profils atypiques
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Comment j’ai lancé mon activité de rénovation de mobilier vintage après avoir quitté mon CDI en agence

A 32 ans, Olivia a connu des années de doute. Et elle a beaucoup voyagé. Pour s’inspirer, pour explorer, pour trouver une idée, quelque chose à faire

Mais ce n’est pas le voyage qui lui a ouvert les yeux. Révélation professionnelle pendant le premier confinement. Comme quoi, tout n’est pas à jeter dans ces années de crise sanitaire.

Rencontre avec une femme passionnante, qui a réussi à patienter, à laisser place au doute pour trouver sa voie. En écoutant son intuition.

Je choisis des parcours assez généralistes faute de savoir où aller

Je n’ai jamais su ce que je voulais faire de ma vie professionnelle. Je savais ce que je ne voulais pas faire – mais ça ne suffit pas à choisir une voie en particulier.

Au cours de mon Bac S, alors que tout le monde choisit entre médecine, ingénierie et autres branches, rien ne me tente. Mes perspectives se limitent-elles vraiment à ça ? Je me tourne vers les conseillers d’orientation et je finis par passer des concours pour entrer en école d’architecture à Lille. Même si j’aime la dimension créative et le dessin, la mentalité et l’univers ne me plaisent pas. Je ne me sens pas à ma place mais je valide tout de même mon année. C’est important pour moi – et pour mon CV- de toujours avancer sans échouer. Je plaque tout et je pars vivre un an en Australie – en espérant que ce temps loin de tout m’éclairera sur ce que je veux faire. 

Mais non. A mon retour, faute d’avoir une idée de métier, je me tourne vers une école de commerce. Une formation généraliste en soi, qui me permet de retarder l’échéance du choix. J’essaie de me rapprocher d’un domaine que j’aime et l’entrepreneuriat me plaît bien. Je fais des stages mais l’illumination que j’attends ne vient toujours pas. 

 À la fin de mes études, je sais que j’ai besoin d’une dimension créative dans mon travail. Et j’ai toujours aimé l’aventure. Je trouve un poste au Pérou pour aider un entrepreneur français à développer son école de kitesurf. Banco ! Je pars contre l’avis de mes parents et vis une expérience géniale pendant un an – bien que je ne sois pas payée…

étude de cas d'olivia

J’ai soif d’aventure, j’ai envie d’explorer et je décide de faire le tour du monde

À mon retour en France, j’ai 26 ans et à nouveau, je sèche. Je ne sais pas où aller ni quoi faire. Je fais un stage pour intégrer une agence de branding. Le domaine est créatif, ce qui me plaît, et je suis cheffe de projet ce qui me permet d’avoir une dimension stratégique. Je suis embauchée rapidement en CDI. 

Pendant 3 ans, tout se passe bien. Mais quand ma N+1 décide de changer de boîte, tout bascule. Mes horaires doublent. Au début, j’adore avoir autant de responsabilités et passer mes journées à courir à droite et à gauche. Mais au bout de six mois, j’ai un déclic et je commence à ronger mon frein

Mes 30 ans arrivent et je me rappelle qu’enfant je voulais faire le tour du monde. Crise ou non, je sens que c’est la chose à faire. Je négocie une rupture conventionnelle. J’ai six mois de préavis. C’est à ce moment-là que Fabien entre dans la boîte. Je ne le sais pas encore mais on finira par partir ensemble faire ce tour du monde. En y repensant aujourd’hui, j’ai l’impression que tout était écrit.

Et le confinement - et une vieille armoire - m’ont ouvert les yeux

Au bout d’un an de tour du monde, sans surprise, je n’ai toujours pas d’idée de métier. Je regarde passer des annonces mais les descriptions de poste ne me font pas envie. J’ai peur de repartir dans un cycle d’insatisfaction. Je songe à monter ma boîte mais dans quoi ? Aucune idée.

Le premier confinement arrive. Il fait beau, je suis chez mes parents et mon entourage me bouscule gentiment pour que je passe à l’action. Je décide de restaurer une vieille armoire trouvée dans le grenier de mes parents. C’est une parisienne en ruine, mais j’ai du temps et peu de choses à perdre. Restaurer cette armoire m’aura occupée toute la durée du premier confinement. Et très vite, j’ai su que c’était ce que je voulais faire. Évidemment, à ce moment-là je n’envisage pas d’en faire une carrière professionnelle et d’en vivre pleinement. Le doute dans le regard de mon entourage n’a pas arrangé les choses. Mais plus j’en parle et plus je sens que c’est ma voie. 

J’ai arrêté de me demander ce que j’allais faire et je me sens à ma place

Comme je n’ai pas droit au chômage, je comprends vite que ma plus grande appréhension n’est pas la peur de l’échec ou l’insécurité financière mais plutôt de devoir rester vivre chez mes parents indéfiniment, sans mes amis ni mon copain.  

Je m’inscris au RSA et je reçois 700 euros tous les mois. Comme nous sommes confinés et que je n’ai pour l’instant pas de loyer à payer, cela couvre mes frais.

La première difficulté est de commencer à vendre. Il existe des plateformes de vente de meubles mais il faut produire du volume pour pouvoir en vivre. Je décide de lancer mon compte Instagram et petit à petit j’affine mes recherches pour trouver des pièces qui se vendent bien et que je peux restaurer assez vite. Au bout d’un an, ma mère qui travaille dans l’immobilier me dégote une maison charmante pour un loyer de 300 euros. Je fonce ! 

Aujourd’hui, le plus gros enjeu pour moi est de savoir comment développer mon entreprise et bien réinvestir mon argent. Je dois gagner en visibilité et trouver l’équation magique entre temps / énergie / rémunération. C’est là que mes années en école de commerce me sont bien utiles.

Après un an et demi, je ne vis toujours pas pleinement de mon activité. Les périodes de vente dans le secteur de la décoration sont assez définies et cycliques mais j’arrive à vendre les pièces que je retape. Et je suis heureuse d’avoir retrouvé ma passion en allant trois fois par semaine dans des brocantes. Je sais qu’il faut être patient, et je ne me suis jamais dit une seule fois que j’avais fait une erreur. Je me sens libre, à ma place. Je n’ai plus de doutes et c’est un énorme soulagement.

instagram studio coincoin

Les 3 conseils d’Olivia pour une femme qui n’arrive pas à trouver sa place

  • Se laisser le temps et être conciliant·e avec soi-même. Je l’ai dit mais j’ai parfois l’impression que tout était écrit et que les choses se sont présentées à moi au moment où j’étais prête à les vivre.
  • Continuer à tester car c’est le meilleur moyen de développer sa créativité et trouver ce qu’on aime réellement faire.
  • Accepter que ce ne soit pas parfait, car ce ne sera jamais parfait. Souvent, les peurs et les croyances qui nous limitent peuvent être mises de côté ! Je crois sincèrement que quand on trouve sa voie, quand on est dans le « vrai », on trouve toujours des solutions à ce qui peut apparaître comme un obstacle.
  • BONUS : Se concentrer sur la vente d’offres qui ramènent le plus d’argent avec le moins d’efforts dépensés. S’interroger et se focaliser sur le bon ratio énergie / rémunération.

Ce qu’on peut retenir du parcours d’Olivia, par Roxane Régnier, fondatrice de Misfit :

  • Voyager n’a pas été la solution à l’errance professionnelle qu’Olivia vivait. Beaucoup de femmes en quête de sens rentrent déçues de leurs voyages parce qu’ils ne leur ont pas apporté ce qu’elles recherchaient. En revanche, le fait de tester des nouvelles choses leur a toujours permis d’avancer, d’éliminer des pistes et d’en valider de nouvelles !
  • L’alignement entre son travail et ses envies, sa personnalité, arrive souvent après un très long parcours fait de tâtonnements et d’expériences. Le fait de ne pas trouver rapidement ce qui nous plait vraiment n’est pas anodin, c’est une situation qui est construite par nos choix et nos expériences.

L’histoire d’Olivia vous donne envie de changer de vie ? 

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