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Lancer ma marque de bijoux après avoir été avocate

Avocate de formation, Florence a aujourd’hui lancé sa marque de bijoux, Josie Fair, afin d’aider les femmes à se sentir belles, fortes et audacieuses.

Véritable passionnée de bijoux, elle a décidé de travailler à temps plein sur ce projet qui n’était au début qu’une activité « passion » extra professionnelle. Prévoyante et organisée, Florence a organisé sa transition en procédant par petits pas. Comme elle ne venait pas du tout du milieu du bijoux, elle a dû tout apprendre par elle-même et se frayer un chemin dans ce monde qui peut sembler difficile à pénétrer.

Retour sur une transition professionnelle qui montre qu’on peut lancer un projet dans un secteur qu’on ne connaît pas du tout !

Un début de carrière en tant qu’avocate en droit des affaires et droit des marques, un métier auquel il manquait « la passion »

Je me suis dirigée par défaut vers des études de droit après mon bac. Avec le recul, je pense que des études de marketing m’auraient mieux correspondu, mais je n’avais pas forcément entendu parler de formation qui correspondaient.

Je suis alors devenue avocate en droit des affaires et droit des marques et on ne peut pas dire que j’exerçais avec beaucoup de passion. J’aimais bien aller plaider, mais faire des recherches sur des articles de jurisprudence et décortiquer des articles de loi, ça ne me faisait pas vibrer !

Au fond de moi, j’avais toujours eu l’envie d’entreprendre. En effet, je n’ai jamais vraiment apprécié la subordination et je savais qu’un jour je voudrais travailler pour moi, sans avoir de compte à rendre à personne d’autre que moi-même.

Le début de mes inspirations créatives, entre les bijoux de ma grand-mère et l’entrée dans le monde de l’entrepreneuriat

Dans le but de me rapprocher du milieu de l’entrepreneuriat, j’ai pris un poste de chargée d’affaires pour entrepreneurs en accompagnement sur des missions de propriété intellectuelle au sein d’un institut spécialisé à Marseille.

Ma grand-mère, Josie, avait toujours été très coquette donc j’avais grandi entourée de bijoux. Quand elle est décédée, j’ai hérité de sa boîte à bijoux qui regorgeait de vrais trésors ! Cette trouvaille m’a inspiré et je suis partie à la rencontre de fournisseurs sur les weekends dans le but de leur acheter quelques fournitures. Je n’avais jamais créé de ma vie et c’est en commençant que j’ai eu un réel coup de foudre. J’ai de suite adoré faire ça et très rapidement cette activité a occupé tout mon temps libre.

Le lancement d’un projet dans un secteur qui m’était étranger

C’est de là qu’est parti le projet de créer Josie Fair : une marque qui allierait éco responsabilité et hommage aux bijoux anciens et vintage. Je lui ai naturellement donné le nom de ma grand-mère qui m’avait inspiré dans ce projet.

A cette époque, je n’avais aucun contact dans le milieu de la mode et de la bijouterie. On entend souvent que c’est un milieu très fermé et que sans réseau c’est impossible de percer.

Je n’avais même pas de compte personnel sur instagram, je ne savais pas faire de business plan et je ne connaissais pas grand chose en vente et marketing. J’ai tout appris par moi-même en lisant beaucoup, en regardant des blogs d’entrepreneuriat (par exemple lespiesbavardes.com) et j’ai rejoint un réseau d’entrepreneures dans le but de trouver du soutien et d’échanger sur les difficultés rencontrées.

J’ai alors décidé de commencer par faire des ventes à domicile. Pendant de nombreux mois, je travaillais à plein temps pour mon job et le soirs et le weekends je rencontrais mes fournisseurs, créais et vendais sur des salons et ventes à domicile.

Et un jour, j’ai pris la décision de vivre de ma passion

J’étais encore employée et je menais ce projet comme un « side project » en parallèle de mon job. Puis je me suis posée la question de pourquoi pas faire cette activité à temps plein. Je connaissais les risques associés, notamment la difficulté de se rémunérer dans ce milieu et la concurrence entre les créateurs.

Puis une citation de Steve Jobs m’a interpellée : “Si vous n’aviez absolument aucune contrainte, que seriez-vous en train de faire là maintenant ?”

La réponse était claire, je voulais développer Josie Fair à temps plein, j’étais trop passionnée pour reléguer ce projet à quelques heures par semaine.

J’ai eu de la chance : la fin de mon CDD m’offrait la possibilité d’avoir le chômage donc c’était une belle opportunité à saisir.

Le bilan, un an et demi après le lancement de Josie Fair

J’ai terminé mon CDD il y a un an et demi et aujourd’hui je n’ai aucune envie de retourner dans le salariat. Mon quotidien n’est pas forcément « facile » mais je me sens réellement à ma place et je peux me rémunérer.

Je sais que structurer une marque dans le milieu de la bijouterie est quelque chose qui prend du temps donc j’ai prévu deux ans avant que je puisse bien me rémunérer.

J’ai forcément des peurs, d’ailleurs, quel.le entrepreneur.e n’en a pas ?

Alors, je me rassure en me disant que je suis capable et compétente, pas plus bête qu’une autre. Je pense que face à toutes les peurs et incertitudes auxquels est confronté un.e entrepreneur.e, le lâcher prise est la clé. J’ai d’ailleurs l’impression que plus on essaye de contrôler, moins ça marche !

Quelques petits conseils pour celles qui se lanceraient dans une activité entrepreneuriale liée à la création :

J’ai fait l’erreur classique au début de dévaloriser mes créations et de mettre mes prix trop bas ! J’ai dû les remonter afin de me positionner par rapport à mes concurrents et mes charges, ce qui n’était pas simple.

Une chose à laquelle j’ai vraiment fait attention : le stock ! il est très important de garder le plus petit stock possible car ça peut vite coûter très cher.

 

Mes conseils à une femme qui souhaiterait lancer un projet entrepreneurial :

  • Soyez passionnée par votre produit ou service : cela vous aidera à moins douter et à générer de la motivation quand vous rencontrerez des difficultés. La passion vous fera aussi vous sentir légitime et à votre place. La stabilité financière peut mettre un peu de temps à venir donc il vaut mieux que vous soyez motivée par la passion plutôt que par l’argent !
  • Persévérez et croyez en vous : ce n’est pas parce que vous êtes confrontée à des déceptions que votre projet ne va pas marcher. Les déceptions sont toujours passagères, alors que le succès prend son temps pour arriver.
  • N’écoutez pas trop les autres et assumez qui vous êtes : votre entourage projette leurs peurs sur vous. Quand ils vous donnent leurs conseils, c’est par le prisme de leurs propres peurs, appréhension au risque et histoires. Une copine avec de l’expérience dans la mode m’a dit que mon projet était trop compliqué à lancer. C’est une personne qui a un grand besoin de sécurité, donc évidemment que l’entrepreneuriat lui semble risqué ! Ce n’était pas vrai pour moi.
 

Ce que nous pouvons retenir du parcours de Florence, par Roxane Régnier, Fondatrice de Misfit :

  • Vous lancer le plus vite possible sur la version “simplifiée” de votre projet entrepreneurial : il y a toujours une version « simplifiée » d’un projet entrepreneurial et je vous conseille de la mettre en place dès que vous pouvez ! En effet ça va vous permettre de vous tester, de valider le potentiel et de commencer sans y accorder trop de ressources financières, de temps ou d’énergie. Florence n’a pas commencé directement avec un e-shop, pendant les premiers mois elle vendait dans les salons et chez elle, sur son temps libre.
  • Le pouvoir de l’autodidaxie et du petit pas : Florence n’avait pas de compétences en entrepreneuriat, ni en marketing, ni de contact dans le monde de la bijouterie. Elle est partie de zéro et a tout appris seule, en se formant en autodidacte et en construisant son réseau petit à petit. Ne négligez pas ce que vous pouvez faire et apprendre seule, car aujourd’hui, avec toutes les ressources présentes en ligne, vous pouvez aller tellement loin !
  • Vous poser la question de faire passer votre passion comme activité rémunératrice ou de la garder en « side project » : Florence aurait pu décider de garder cette activité sur son temps libre et d’avoir un job à côté à temps plein ou mi-temps. Elle a pris une autre décision en prenant en compte l’intensité qu’elle voulait lui accorder en termes de temps et de pression financière associée. En effet, elle a déterminé qu’elle pouvait encaisser l’insécurité financière pendant les premières années, qu’elle aurait assez de temps pour développer son projet et se salarier, et qu’elle voulait créer des bijoux à temps plein.

L’histoire de Florence vous donne envie de changer de vie ? 

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