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3 conseils pour surmonter votre peur de l’insécurité financière

La peur de l’insécurité financière est sûrement celle qui freine le plus nos projets, limite nos rêves et nous enferme dans notre zone de confort. 

Cette peur, c’est indéniablement la pire de toutes. C’est celle qui nous retient toujours dans la situation la moins risquée et qui a le plus de chance de nous garantir un salaire fixe tous les mois. 

Cette peur nous sécurise, mais parfois, il faut bien sauter. Sauter dans le vide pour quitter un travail qui nous épuise, changer de mode de vie, apprendre un nouveau métier ou lancer son projet entrepreneurial.

Voici quelques conseils très pragmatiques pour dépasser votre peur de l’insécurité financière, testés et approuvés par les personnes que nous accompagnons en bilans de compétences. 

Chiffrez votre besoin

Comme toutes les peurs, la peur de l’insécurité financière est un ressenti. Elle n’existe pas en soi.

La première étape pour surmonter cette peur est de la rendre concrète. De la transformer en objectif chiffré pour passer de l’irrationnel au rationnel.

Pour cela, posez-vous cette question : de combien ai-je besoin par mois / sur cette période pour que je ne ressente plus cette peur de l’insécurité ? Il s’agit là de définir un montant qui vous permettrait de ressentir de la sécurité tout en amorçant votre projet ou votre reconversion. Par exemple, avant de créer Misfit, j’ai chiffré mon besoin à 10 000 € d’investissement de départ maximum, et 1 500 € / mois pour vivre pendant deux ans.

Il y a deux bonnes surprises lorsque l’on rationalise sa peur de l’insécurité financière : 

  • le montant dont on a besoin quand on envisage ce qui est “vital” est souvent beaucoup plus bas que ce que l’on pense.
  • une fois les chiffres formulés, on ouvre la porte aux solutions pour générer ce montant.

Trouvez des solutions pour vous créer un filet de sécurité

La notion de sécurité financière est subjective. Pour certain·e·s, le seuil de la sécurité financière se situera à 1200 euros / mois alors que pour d’autres, il sera à 5000 euros / mois. Mais lorsque l’on accepte ce besoin financier, il devient un objectif à atteindre. Beaucoup plus stimulant que la peur ! 

Lorsque j’ai chiffré mon besoin, je me suis rendu compte que je ne pourrais pas y répondre sereinement sans négocier une rupture conventionnelle. Cette négociation m’a permis de prétendre au chômage pendant deux ans et de bénéficier d’une sécurité financière le temps de stabiliser la croissance de Misfit. Mais la rupture conventionnelle n’est pas la seule solution qui s’offre à vous ; n’hésitez pas à lire mon article Comment quitter son job et toucher le chômage”.

Le chômage non plus n’est pas l’unique solution. Nous avons la chance d’être dans un pays où la formation est encouragée grâce au Compte personnel de Formation (CPF). Beaucoup de femmes que j’accompagne optent pour un financement de leur bilan de compétences via leur CPF, Pôle Emploi ou par leur entreprise. Oui, toutes ces solutions existent ! Cela leur permet ainsi de préparer la suite sans être dans l’inconfort. Je vous invite aussi à relire mon article sur Comment financer votre bilan bilan de compétences ?

Imaginez des plans B !

Pour aider les femmes que j’accompagne à surmonter leur peur de l’insécurité financière, il y a un exercice que j’adore ; celui du scénario catastrophe. Il vous demande de vous projeter dans ce qui vous fait peur, et rend le scénario catastrophe plus concret.  Vous pouvez alors vous demander : “au pire, que peut-il m’arriver ?”

Vous projeter dans le scénario catastrophe est sans doute le meilleur processus pour relativiser. Vous vous rendrez très vite compte que la probabilité pour que vous viviez sous un pont après avoir choisi de vous reconvertir ou de lancer votre projet est très faible. 

Enfin, cet exercice vous permet aussi de réorganiser vos priorités et de comprendre là où vous êtes prêt·e à faire des compromis pour atteindre votre objectif. Une fois la peur rationalisée, vous pourrez passer à la phase d’arbitrage : votre priorité du moment est-elle le développement de votre projet ? Quelles concessions voulez-vous mettre en place pour réussir ? Quel est le chemin qui suppose le moins d’inconfort pour vous ? 

Pour ma part, je savais que j’étais prête à vivre en colocation, tirer une croix sur le fait d’acheter un appartement et ralentir mon rythme de vie pour donner toutes ses chances à Misfit. Je savais aussi que j’étais prête à retourner dans le salariat si je n’arrivais pas à me rémunérer au bout de deux ans. Ce processus de rationalisation – priorisation – décision  est essentiel ; il vous permet d’apprivoiser votre peur et d’avancer vers l’épanouissement professionnel tout en étant alignée avec vos besoins ! 

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