Vous en êtes conscient·e maintenant, quelque chose ne va pas dans votre travail. Vous savez au plus profond de vous-même que vous devez changer quelque chose à votre situation, mais vous n’arrivez pas à faire le grand saut.
Parce que trop de peurs vous retiennent : peur de l’échec, peur de perdre votre confort, peur de manquer d’argent ou encore peur de vous confronter à l’inconnu.
Alors comment vaincre ces peurs qui vous paralysent ?
Pour bien commencer cette année 2025, voici 3 conseils pour dépasser les peurs les plus courantes liées à la reconversion professionnelle.
Vaincre votre peur de l'instabilité financière
Le sujet financier est sûrement le plus épineux quand on pense à une reconversion professionnelle. Cette peur financière rassemble plusieurs points :
- La peur de voir ses revenus baisser et de ne plus pouvoir couvrir ses dépenses mensuelles.
- La peur de l’instabilité des revenus que rencontrent les indépendant·e·s et les entrepreneur·e·s. Et donc le fait de manquer de visibilité sur le futur.
- La peur de perdre son confort. Cela peut être la peur de perdre ses avantages salariaux, la peur de ne plus avoir de droits au chômage si l’on passe du statut de salarié·e à celui d’indépendant·e…
Concernant le premier point, il est évident que vous ne devez pas vous lancer dans un projet qui ne vous permettrait pas de couvrir vos charges. Plusieurs solutions existent pour évaluer le niveau de risque de votre projet : si vous souhaitez entreprendre, réalisez avec un comptable ou un organisme compétent (incubateur, CCI, BGE, etc.) un prévisionnel financier. Si vous pensez à changer de métier tout en restant salarié·e, regardez bien les offres d’emploi correspondantes pour valider le fait que ce salaire correspond à ce que vous recherchez.
L’enjeu de la fluctuation des revenus concerne essentiellement les projets d’entrepreneuriat. C’est en effet une des caractéristiques de ce format de travail : vous ne générez pas le même chiffre d’affaires chaque mois. Par contre, vous pouvez vous verser un salaire fixe chaque mois si vous avez une gestion comptable et financière de chef·fe d’entreprise. Vous devrez faire preuve d’anticipation mais avec une bonne visibilité financière, vous pourrez lisser vos revenus sur l’année.
Vous craignez de perdre en confort de vie car vous savez que vos revenus vont globalement baisser. Peut-être que c’est le cas, mais vous allez sûrement gagner d’autres choses dans ce changement. Plus de liberté, d’authenticité, d’épanouissement, par exemple. À vous de voir si c’est une transaction intéressante pour vous de troquer les nouveaux bénéfices que ce changement vous apportera contre une baisse de votre confort de vie.
Dépasser votre peur de l'échec
Un changement de métier implique forcément une prise de risque, et donc un risque d’échec. Derrière la peur de l’échec, trois peurs se cachent réellement :
- La peur que les autres jugent votre action comme un échec et vous voient comme un·e raté·e
- La peur de faire un mauvais choix, de se tromper. Et donc de perdre confiance en soi.
- La peur de ne pas atteindre ses objectifs de résultat. Par exemple, de se sortir un salaire de 2500€ au bout de deux ans si on se lance à son compte ou de trouver un poste en CDI dans l’année si on opte pour un changement tout en restant salarié·e.
Concernant le premier point, vous avez en réalité peur du jugement des autres plutôt que de l’échec en soit. Rappelez-vous que vous vivez votre vie pour vous et que vous pouvez tirez une grande fierté d’une décision que d’autres jugeront comme un échec. Vous devez vivre votre vie selon vos propres référentiels de réussite, pas ceux des autres.
Si vous avez peur de vous tromper dans vos choix, dites-vous que vous ne pourrez pas réellement savoir si cette situation vous convient sans l’avoir essayée. Vous êtes obligé·e de vous lancer pour obtenir cette réponse. En réalité, vous allez peut-être vous tromper, mais c’est inévitable pour faire taire les questionnements incessants qui vous tourmentent.
Si vous avez peur de ne pas atteindre vos objectifs, essayez peut-être d’ajuster ces objectifs pour qu’ils soient plus atteignables ? Donnez-vous plus de temps pour les atteindre ou revoyez-les à la baisse.
Vaincre votre peur de l'inconnu et du changement
Derrière cette peur de l’inconnu se cache souvent :
- La peur de changer ses habitudes et de perturber son équilibre
- La peur d’être confronté·e à des situations qu’on ne saura pas gérer
Concernant le premier point, dites-vous que si vous envisagez un changement, c’est parce que vous voulez que certaines choses changent. Effectivement, vous allez être obligé·e de faire changer tout un système avec vous pour que les éléments que vous souhaitez voir changer se transforment. Vous mettrez peut-être du temps à vous habituer à votre nouvelle vie, mais vous serez sûrement en mesure de retrouver un équilibre après un certain temps.
Pour le second point, vous serez très probablement confronté·e à des situations que vous ne saurez pas gérer. Vous allez devoir apprendre de nouvelles compétences et opérer dans un nouveau milieu. L’inconnu fera donc forcément partie de votre changement de métier. Si vous voulez réduire cette part d’inconnu, renseignez-vous au maximum sur ce que le métier implique en interrogeant des personnes qui l’exercent. Enfin, rappelez-vous que l’inconnu n’est pas forcément angoissant et anxiogène, cela peut aussi être un inconnu positif, qui vous apportera des surprises joyeuses et pleines d’épanouissement !
Si vos peurs vous immobilisent dans votre changement professionnel, un accompagnement en bilan de compétences peut être la solution pour enfin passer à l’action. Plus d’infos sur nos offres d’accompagnements ici.