En train de candidater ?
L’exercice du CV est un vrai casse-tête. On n’est jamais vraiment sûr·e de la meilleure manière de le rédiger, et pourtant, c’est le document clé de nos candidatures. Sans lui, difficile d’évoluer ou de changer de poste.
On a tendance à penser que notre CV doit résumer toute notre vie professionnelle, mais en réalité, ce n’est pas son objectif. Tel un profil Tinder travaillé ou un message destiné à votre crush, votre CV doit convaincre les recruteur·ses de vous faire passer l’étape de pré-sélection et de vous proposer un entretien embauche.
Alors, qu’est-ce qu’on doit vraiment mettre sur son CV ?
Qu'est-ce qu'on garde ?
Ces éléments sont les indispensables du CV :
- Un court texte d’introduction qui résume l’évolution ou la transition professionnelle que vous souhaitez réaliser. Ce résumé aidera les recruteur·ses à comprendre vos motivations à postuler au sein de leur structure.
- La liste de vos expériences clés. Pour chaque expérience, inscrivez-bien la durée, le nom de l’employeur, l’intitulé de poste et les missions principales. Le but n’est pas de rédiger la liste exhaustive de vos tâches mais bien de mettre en lumière l’envergure de vos responsabilités.
- La liste de vos forces et compétences. Si vous deviez choisir les 5 compétences (savoir-faire et savoir-être) qui vous caractérisent le plus, quelles seraient-elles ? N’oubliez pas de les expliciter à l’aide d’exemples concrets. Par exemple : “Bon relationnel : Interlocutrice privilégiée de 15 clients grands compte, j’ai maintenu le niveau de satisfaction au-delà de 4,8/5 lors de mon dernier poste”.
- La liste de vos formations. Si elle deviennent de moins en moins déterminantes dans certains secteurs, les formations et diplômes obtenus sont encore regardées de très près par les recruteur·ses.
Qu'est-ce qu'on enlève ?
Souvent, les CV sont trop longs. Et plus ils sont longs, moins ils ont de chance d’être lus jusqu’au bout. Imaginez que les recruteur·ses reçoivent plusieurs dizaines voire centaines de CV sur une même offre, donc ils/elles balayent chaque CV très rapidement.
Maximisez vos chances d’être lu·e jusqu’au bout et enlevez le superflu :
- La partie “loisirs”. Ce que vous faites en dehors du cadre professionnel ne regarde que vous. Vos futurs recruteur·ses n’ont pas à savoir que vous aimez faire de la natation et du crochet sur votre temps libre et ce type d’information ne devrait pas être un critère de décision pour eux.
- Les expériences professionnelles non significatives pour l’offre à laquelle vous postulez. Vos expériences professionnelles non significatives doivent prendre le moins de place possible. Vous pouvez les garder pour montrer qu’il n’y a pas de trou dans le CV ou témoigner de certains savoir-être, mais si elles n’apportent rien de valorisable par rapport au poste visé, vous pouvez aussi choisir de les enlever ou de les regrouper. Exemple : des jobs étudiants de quelques semaines qui datent d’il y a 25 ans.
- Les détails de toutes vos missions : Évitez d’en mettre trop et d’inclure la liste exhaustive de vos tâches, les informations doivent être le plus synthétique possible. Gardez en priorité ce qui est valorisable pour le poste auquel vous postulez.
Qu'est-ce qu'on ajoute ?
Certains éléments sont souvent oubliés, et pourtant, ce sont eux qui peuvent vous différencier de la concurrence ! En voici quelques uns à rajouter :
- Une partie sur vos “expériences extra-professionnelles”. C’est ici que vous pouvez mettre que vous avez fait le tour de l’Ardèche à vélo ou que vous avez fait du bénévolat pour une association. Ce qui intéresse ici, c’est les savoir-être que ces expériences vous ont aidé·e à développer (persévérance, débrouillardise, empathie, etc.).
- Des résultats concrets et chiffrés. Les recruteur·ses ont besoin de savoir ce que vous allez pouvoir apporter à leur entreprise. Sans résultats concrets mis en lumière dans votre CV, il sera difficile pour eux/elles de se projeter sur l’envergure de vos responsabilités et missions endossées dans vos expériences précédentes. Plus il y a de chiffres et d’indicateurs de performance, plus vous sortirez du lot !
- Les certifications passées en interne. Certaines certifications peuvent valoir autant que des formations initiales ! Alors n’oubliez pas d’inclure toutes les certifications que vous avez passées en parallèle ou au sein de votre entreprise.
- Une partie sur vos références. Quels contacts (ancien·nes collègues et/ou managers) peuvent-ils/elles appeler pour avoir des retours extérieurs sur votre travail ? Ce n’est pas dit qu’ils/elles les appellent directement, mais les inclure dans votre CV montre que vous avez confiance en votre travail et en votre professionnalisme.
- Le lien de votre profil Linkedin. Les recruteur·ses sont comme vous, ils aiment stalker. En recevant votre CV, il y a de fortes chances qu’ils/elles tappent votre prénom + nom dans la barre de recherche pour aller voir votre profil Linkedin. Epargnez-leur cette étape et le risque qu’ils/elles tombent sur vos photos Facebook / Instagram en incluant directement le lien de votre profil Linkedin.
