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EN RAISON D'UN NOMBRE ÉLEVÉ DE RÉSERVATIONS CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SONT EN JUIN                     

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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

Comment vous planter en beauté ?

comment vous planter en beauté

Dans une reconversion professionnelle, une recherche d’emploi ou une situation tendue au travail, l’échec peut être salvateur. Ça paraît contre-intuitif, mais :

  • Arrêter de faire la wonder woman et accepter un arrêt de travail, c’est l’occasion de prendre du recul, de préserver sa santé voire de changer de situation.
  • Abandonner un projet entrepreneurial qui n’est pas rentable, c’est faire le choix de prioriser ses besoins et de s’ouvrir à un nouveau chemin.
  • Demander à être rétrogradé·e quand le management ne nous convient finalement pas, c’est s’écouter.

Tant de situations, perçues au prime abord comme des pertes sèches, qui me conduisent à regarder l’échec sous un autre angle. Et si, pour une fois, on essayait de l’embrasser plutôt que de l’éviter ?

Perdre avec force et grâce., c'est primordial pour faire avancer l'histoire

Lors de mon dernier week-end d’initiation à l’improvisation, une des premières leçons enseignées était d’apprendre à perdre. Pourquoi commencer l’apprentissage de cette façon ?  
 

Car en théâtre d’improvisation, l’histoire se crée au fur et à mesure. Tant qu’on n’a pas parlé, tout peut encore changer. 

Imaginez une scène où un personnage mime le fait de shaker un cocktail (en tout cas, c’est ce qu’il a en tête), un second personnage entre et lui fait remarquer “Elles sont belles tes maracas”. 2 issues possibles : le premier accepte de suivre cette interprétation à laquelle il ne s’attendait pas, ou bien, il reste sur son idée et dit “Ce ne sont pas des maracas, c’est un shaker”. C’est confusant pour le public, pas très drôle et contre-productif.

Si l’on cherche à tout prix à aller au bout de son scénario, à trouver LA meilleure idée, ou encore, à avoir raison coûte que coûte, alors, on oublie la co-construction, on patauge, l’histoire n’avance pas et on rentre en négociation avec ses partenaires sur scène. Et ce n’est pas du tout intéressant pour le public. 
 

Donc, en théâtre d’improvisation, on nous apprend à perdre. Avec force, car oui il en faut ! Ce n’est pas un acte anodin et surtout pas un acte de lâcheté, c’est bel et bien un acte de courage.

Et on nous apprend à perdre avec grâce, c’est-à-dire à renoncer et à en faire quelque chose de beau, pour ne pas plomber l’histoire. Accepter et rebondir avec panache :

“Merci j’ai hérité ces maracas de ma grand-mère mexicaine”.

Une philosophie qui s'applique à la vie

Perdre avec force et grâce, c’est accepter de ne pas être constamment dans la lutte pour trouver la meilleure issue possible mais d’avancer avec ce qui nous arrive, de “faire avec”. 

Et vous, savez-vous perdre ? 

Combien de fois vous-êtes vous flagellé·e parce que vous auriez pu faire mieux ? Combien de temps avez-vous passé à regretter de ne pas avoir répondu ci ou ça en entretien ? Combien d’heures avez-vous passé à ressasser après avoir reçu une réponse négative ? Combien de mois ou années êtes-vous resté·e dans une situation professionnelle douloureuse en attendant que la goutte d’eau ne fasse déborder le vase ? 

Perdre c’est accepter de faire avancer l’histoire, son histoire. Cette philosophie de se réjouir face à l’échec, de l’accepter avec bienveillance, permet à la fois de lâcher prise, d’embrasser l’imprévu et même parfois de s’amuser d’être en difficulté.

S'entraîner à perdre

En France, le modèle dominant reste la peur de l’échec, la recherche de performance et d’hyper croissance. La vie est souvent vécue comme un combat. On en oublie la compersion* (*le fait de se réjouir du bonheur des autres), la co-construction et surtout, on a tellement peur de l’échec que l’on peut rester dans une inaction paralysante. 

Alors, comment dépasser cette peur ? 

L’idée, c’est de vous habituer à l’échec et au fait de perdre :

  • Jouez à des jeux, toutes sortes de jeux : “ni oui ni non”, défis, jeux de société, inventez-en au besoin.
  • Entraînez-vous à avoir des réactions heureuses lorsque vous perdez. Entraînez-vous à dire “Génial ! J’ai perdu!” pour reprogrammer petit à petit votre cerveau.
  • Parlez-en autour de vous et essayez cela à plusieurs. Applaudissez les perdants au lieu de célébrer (ou bouder) les gagnants.
  • Et le plus important, observez progressivement ce qui se passe quand vous perdez : les autres sont heureux de gagner, vous passez un bon moment, la bonne ambiance est assurée, vous avez envie de continuer à jouer…

Je retiens de tout cela qu’il est intéressant de transformer l’échec en quelque chose de beau. S’attarder sur ce qu’il produit, comme dans Beauté cachée, un film surprenant avec Will Smith et Kate Winslet. Dans chaque difficulté, on peut trouver un bénéfice secondaire, une beauté cachée.

Sachez que de manière générale, il y a plus d’une vertu à l’échec : il nous apprend beaucoup, nous permet de bifurquer, d’être plus humble, mais surtout, il est la preuve que l’on a tenté ! Et puis, “Qui ne se plante jamais n’a aucune chance de pousser” (vous l’avez 😉?) 

C’est normal de ne pas y arriver facilement. Ce n’est pas pour rien si cela demande des stages, des formations. En fait, c’est une vraie compétence à acquérir.

Donc si vous voulez aller plus loin, entraînez-vous et si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à vous faire accompagner.

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