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Travail et valorisation : comment être autre chose qu’une étiquette ?

Travail et valorisation sociale vont souvent de pair. Quand on rencontre une personne, la question : “Et toi, tu fais quoi dans la vie ?” fait partie des premières que l’on pose. Un moyen d’engager la conversation qui en dit long sur la place qu’occupe le travail dans la valorisation sociale et la définition de notre identité.

En effet, notre travail occupe une grande partie de nos journées, de nos vies. Ainsi, notre métier est un moyen de poser une étiquette sur ce que l’on est, ce que les autres sont. Et dès lors que l’on ne rentre pas dans les cases, on a l’impression de perdre de la valeur aux yeux des autres. 

Des phases d’inactivité professionnelle, des périodes de doutes, de transition ou de reconversion pourront alors avoir un impact énorme sur l’image que l’on a de soi et l’estime que l’on se porte.

Aujourd’hui, je vous donne quelques conseils pour ne pas vous sentir dévalorisé·e en période d’inactivité ou de transition et vous détacher des étiquettes sociales.

travail_valorisation_etiquette_sociale

Les métiers valorisés socialement ne garantissent en aucun cas le bonheur

Souvent, on choisit un métier pour l’image qu’il renvoie aux autres ou la rémunération que l’on peut en tirer. On choisit un métier en fonction des débouchés possibles, des évolutions de carrière, d’un titre flatteur… En fonction d’une valeur sociale qui vient gonfler notre ego et nous rassure. 

Si ces éléments séduisent à première vue, ils ne donnent en réalité aucune indication sur la valeur d’un métier, ni sur le bonheur qu’on va y trouver. Alors qu’on a toujours eu l’habitude de valoriser la production intellectuelle au détriment des métiers manuels, la tendance est aujourd’hui en train de s’inverser avec la dénonciation des bullshit jobs et le retour en force de l’artisanat.

En réalité, cette hiérarchisation des activités professionnelles est totalement subjective. En effet, elle dépend d’un environnement, d’un référentiel, d’un système de valeurs… Certaines familles valorisent des études longues alors que d’autres y voient une perte de temps et d’argent. De la même manière, certain·e·s valorisent l’audace des entrepreneurs qui se lancent à leur compte quand d’autres encouragent à gravir les échelons en tant que salarié·e.

Cette question de la valeur du travail soulève aussi la question de la réussite : Qu’est-ce que je considère comme une réussite ? Qu’est-ce qui me rend fier·e ? Qui sont mes modèles ? Qui ai-je envie de devenir ? Est-ce que je considère que j’ai réussi si je gagne bien ma vie mais que je suis malheureux·se en allant au travail ? Est-ce que ma réussite se mesure avec le titre que je décroche avant 30 ans ?​

Comment ne pas se sentir dévalorisé·e quand on est inactif·ve ?

Parmi les femmes que j’accompagne, beaucoup d’entre elles culpabilisent de ne pas travailler et d’être au chômage. Elles parlent d’un sentiment de honte de se sentir perdue, de chercher une nouvelle voie professionnelle tout en étant rémunérées par le système…

Ce que ces femmes ressentent est directement lié à la valeur que notre société donne au travail. Si l’on ne travaille pas, on n’est personne. On est temporairement sans identité. Et il faut remédier à cette situation au plus vite. 

Si vous êtes en période d’inactivité, voici quelques éléments qui, je l’espère, vous aideront à mettre votre culpabilité en sourdine et à tirer le meilleur de cette situation :

  • Rappelez-vous que vous avez cotisé pour vos droits au chômage. Vous ne volez personne et vous avez le droit de bénéficier d’un temps de pause pour vous réinventer professionnellement.
  • S’accorder une pause est parfois la chose la plus productive qui soit. En effet, au cours de notre vie, on traverse des phases dans lesquelles nous ne sommes pas capables de produire, de créer, d’inventer. Prendre du recul permet de retrouver un souffle et de repartir de plus belle. Autorisez-vous à être perdue, il n’y a aucune honte à ne pas savoir où on va.
  • Rappelez-vous qu’être inactif·ve ne veut pas dire passer sa journée devant la télé. Durant cette période, on peut faire plein de choses, entreprendre de nouvelles activités, explorer des pistes, réfléchir, prendre soin de ses proches…

Dans tous les cas, prendre du recul permet souvent de mieux avancer par la suite. De faire le vide pour trouver les réponses à ses questions, prendre soin de soi et construire un nouveau projet professionnel.

Changer de métier ne veut pas dire changer de valeur

Si vous êtes en période de transition, de questionnements professionnels et que vous avez peur de la descente aux enfers sociale en devenant fleuriste après avoir été ingénieur·e, je vous invite à vous recentrer sur vous, sur vos besoins et vos valeurs. 

Ces pensées ont été créées à partir de ce que vous avez pu entendre comme opinions et jugements de la part de vos proches et collègues, ou lire dans les médias ou autres brochures d’écoles de commerce.

Ni votre rémunération, ni votre intitulé de poste, ni votre niveau de responsabilité ne définissent votre valeur personnelle. Les seules questions importantes sont : Est-ce que vous, vous trouvez de la valeur à ce que vous faites ? Est-ce que votre métier vous nourrit ? Est-ce que vous vous sentez utile, selon votre propre opinion ? Est-ce que vos tâches et responsabilités ont un sens, pour vous ?

En réalité, tout questionnement professionnel ou personnel vous invite à vous réinterroger sur ce que vous valorisez. Ces moments vous permettent de :

  • Faire une introspection approfondie pour déterminer ce qui a du sens pour vous. Ce qui vous anime, ce qui vous épanouit. Pour certaines personnes, ce sera le niveau d’autonomie, pour d’autres le contact relationnel, pour d’autres la créativité… Il n’y a pas de bonne réponse, seulement votre réponse.
  • Vous détacher du regard des autres et créer votre propre système de valeurs.

Si vous valorisez ce que vous faites au quotidien, il vous sera beaucoup plus aisé d’avoir une image positive de vous-même et de défendre votre opinion auprès de ceux qui vous feront des remarques. Si vous souhaitez être accompagné·e pour trouver le métier qui correspond à vos valeurs, c’est quelque chose que nous pouvons faire en bilan de compétences.

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