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Souffrez-vous du syndrome du sauveur ?

Vous avez tendance à vouloir aider les autres à tout prix ? Les besoins de votre entourage passent avant les vôtres ? Vous vous démenez pour vos proches et/ou votre entreprise sans en tirer la reconnaissance que vous estimez mériter ? Vous souffrez peut-être du syndrome du sauveur. 

Je me suis moi-même rendu compte que je souffrais du syndrome du sauveur à travers mes relations amoureuses. J’étais constamment attirée par des profils fragiles qui avaient besoin de soin. Je jouais alors le rôle de mère, de coach de vie ou de thérapeute auprès de mes partenaires. C’était plus fort que moi !

J’ai compris que pour dépasser mon syndrome du sauveur, il fallait que je fasse un travail sur moi. Mais puisque ce besoin d’accompagner les autres était très présent, j’ai décidé de rediriger et de professionnaliser cette énergie de “sauveuse”. C’est d’ailleurs comme ça que Misfit est né.

Aujourd’hui, je me suis délestée de ce besoin irréaliste de sauver le monde. J’ai appris à prendre mes distances et à accepter que mon champ d’action est limité. 

Alors, comment identifier si vous aussi, vous souffrez du syndrome du sauveur et comment faire pour le dépasser ?

femme syndrome sauver wonder woman

Syndrome du sauveur : en quoi c'est problématique ?

Le syndrome du sauveur est une posture relationnelle qui s’identifie par :  

  • Un besoin viscéral d’aider les autres
  • La propension à faire passer les autres avant ses propres besoins
  • Une estime de soi construite sur la reconnaissance des autres 
  • Une forme de dépendance affective

Quand on souffre du syndrome du sauveur, on voit les autres comme des victimes qui ont besoin de nous pour résoudre leurs problèmes. En pensant, à tort, qu’on est indispensable, on intervient dans leurs vies, jusqu’à les rendre dépendant·e·s de notre interventionnisme.
 
Dans le cadre professionnel, le syndrome du sauveur peut souvent conduire au burnout. En effet, en tant que sauveur·se, on endosse un rôle de Wonder Womanqui doit tout mener de front.  À travers des phrases comme “il faut que je sois là pour mon équipe” ou “je suis indispensable”, on aura tendance à se surinvestir et à repousser sans cesse nos limites.

D’autre part, le syndrome du sauveur est particulièrement présent dans les métiers du soin et du service à la personne. En effet, dans ces domaines, il peut être difficile de prendre ses distances à cause de notre rôle d’aidant·e et cela peut conduire à un épuisement professionnel. 

En apparence, le syndrome du sauveur peut paraître altruiste. Mais à y regarder de plus près, c’est un dysfonctionnement comportemental qui entretient souvent des relations et des situations déséquilibrées, voire toxiques.

Syndrome du sauveur : triangle de Karpman et dépendance affective

Nos échanges relationnels sont souvent régis par un triangle dramatique que l’on appelle aussi triangle de Karpman. Pour que ce schéma apparaisse, il faut au minimum deux personnes qui vont, au cours de leur vie et de leur relation, interchanger trois postures : celle du bourreau, celle de la victime et celle du sauveur. 

Ainsi, une posture ne peut exister qu’en face et en réaction à une autre posture. Il n’y aura pas de victime sans bourreau et pas de sauveur sans victime. C’est pourquoi on endosse le rôle du sauveur uniquement parce que l’on choisit inconsciemment de voir les autres comme des victimes. En effet, voir les autres de cette manière légitime la posture du sauveur, un rôle épanouissant au premier abord, car il donne du sens et renvoie de la reconnaissance.

Le syndrome du sauveur peut avoir plusieurs sources : 

  • Une enfance où l’on a endossé par nécessité un rôle de protection, de soin, de vigilance à l’autre. Ces responsabilités trop tôt assumées peuvent conduire, à l’âge adulte, à un syndrome du sauveur.  
  • Un besoin de se faire accepter ou aimer des autres. Pour trouver l’amour et la reconnaissance, le profil du sauveur cherche des moyens d’être intégré, de se faire accepter et de devenir indispensable à celles et ceux qui l’entourent.  
  • Une faible estime de soi. Venir en aide aux autres est un moyen pour le sauveur de prouver sa valeur, son utilité, et pallier ainsi à sa faible estime de soi.

Comment dépasser le syndrome du sauveur ?

Si vous vous reconnaissez dans cette posture et que vous souhaitez en sortir, il existe heureusement des solutions efficaces pour le dépasser.
 

  • Commencez par changer votre regard sur ceux qui vous entourent. Arrêtez de voir les autres comme des petites choses fragiles, incapables d’arriver à leurs objectifs seules, mais plutôt comme des êtres capables et en mesure de résoudre leurs problèmes.
     
  • Au travail, apprenez à déléguer et à responsabiliser vos collègues et vos équipes. Lorsque l’on fait le travail à la place des autres, on les rend moins autonomes et plus dépendants. C’est ce cercle vicieux qu’il est important de briser. 
     
  • Essayez de lâcher prise. Vouloir sauver tout le monde peut sembler assez mégalo. Un des meilleurs conseils que je puisse vous donner est d’accepter que votre champ d’action est limité. Lorsque vous accepterez que certaines issues échappent à votre contrôle, alors vous commencerez à vous détacher de la posture du sauveur. 
     
  • Vous faire accompagner pour déconstruire vos schémas, sortir de la dépendance affective ou rétablir l’estime de soi. C’est la solution pour guérir durablement du syndrome du sauveur. 


Personnellement, prendre conscience de mon syndrome du sauveur m’a permis de me rendre compte que le plus important était de me concentrer sur ma vie et pas sur celle des autres. En effet, sauver les autres est aussi une fuite en avant pour éviter de se focaliser sur ses propres problèmes. Le sauveur a tendance à chercher en dehors de lui quelque chose qu’il devrait trouver en lui. 

Je vous invite donc à vous recentrer sur vos besoins, sur la manière dont vous pouvez les nourrir quotidiennement. Votre valeur est aussi grande quand vous faites les choses pour vous plutôt que pour les autres.

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