Si vous êtes passé·e en mode vacances, il est possible que vous vous autorisiez beaucoup plus à rêvasser. Vous vous demandez peut-être si vous pourriez vivre de votre passion : être prof de yoga, vendre vos créations de bijoux ou encore être illusteur·rice…
Mais peut-on réellement vivre de sa passion ? Est-ce la solution pour se sentir aligné·e avec son travail ou n’est-ce pas aussi une façon de se dégoûter de sa passion ?
Transformer sa passion en travail lui donne une autre saveur
Oui, vous aimez la pâtisserie, mais aimeriez-vous en faire tous les jours de la semaine, pendant 8h d’affilée ? Et aimeriez-vous également passer la plupart de votre temps à répondre aux commandes des clients plutôt que de vous abandonner à votre créativité ?
Car le quotidien d’un·e pâtissier·e ne ressemble en rien à vos trois heures de pâtisserie dominicales ! En effet, la grande différence est qu’il·elle réalise son travail pour ses clients et pas pour lui/elle. Je pense d’ailleurs à Sophie qui nous racontait que depuis qu’elle avait quitté son job en marketing pour ouvrir sa pâtisserie à Marseille, elle avait perdu en grande partie l’aspect créatif qu’elle y trouvait au départ. En effet, les projets les plus créatifs ne sont pas forcément les plus rentables et pour se sortir un salaire, il est indispensable d’intégrer la notion de coûts, de rentabilité et de marge. Heureusement pour elle, cet aspect-là du métier l’intéressait aussi beaucoup donc elle y trouve aujourd’hui son compte, mais ce ne serait pas forcément le cas de tout le monde.
Beaucoup de métiers “passion” riment aussi avec entrepreneuriat, ce qui implique alors le fait de prospecter, structurer ses offres et vendre ses produits ou ses services. Un élément à garder en tête avant de quitter votre job pour vivre de votre passion, car il faut être prêt·e à développer sa fibre commerciale !
Comment transformer sa passion en job rémunérateur ?
Ces points ne vous font pas peur ? Dans ce cas, vous êtes en bonne voie pour vivre de votre passion !
Forcément, vous devrez passer par une étude de marché. Que vous soyez passionné·e de photographie, de comportements félins ou de céramique, vous devez évaluer votre capacité à vendre vos prestations et vos produits.
Interrogez les personnes autour de vous, et demandez-leur s’ils/elles seraient prêt·e à payer pour vos talents de photographe à leur mariage, des conseils pour mieux faire cohabiter leurs chats, ou acheter des assiettes faites à la main. Si vous avez plusieurs réponses positives, vous tenez peut-être quelque chose de viable. Si l’entrepreneuriat représente pour vous un saut dans le vide, alors je vous conseille de vous former et de vous faire accompagner. Mieux vous serez outillée et plus vous vous sentirez en mesure de développer votre activité !
Essayez de lancer votre concept à côté de votre poste ou de trouver une solution pour avoir le chômage. Ça vous tranquillisera le temps de structurer votre activité !
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Le side project, la solution pour donner plus de temps à sa passion, sans pression
Pour celleux qui ne se sentent pas (encore) prêtes à faire de leur passion une activité rémunératrice, la solution est de développer un side project. Un side project consiste à développer un projet personnel, en lien ou non avec le métier exercé mais sans toutefois quitter son activité salariée, ce projet étant développé sur des temps personnels.
Mais attention, ce n’est pas un simple hobby; le side project nécessite de se fixer des objectifs clairs et d’y consacrer un temps défini. Il peut prendre la forme d’un podcast, d’un blog, d’une marque de savoir-faire artisanale ou d’une chaîne Youtube, entre autres.
Cet “à-côté” peut tout à fait devenir progressivement un job à temps plein. C’est par exemple le cas de Marion qui a lancé une newsletter écolo sur ses heures de loisirs et qui est devenue aujourd’hui son job à temps plein.
L’avantage de cette option est que cela permet de s’épanouir dans un autre environnement que celui proposé par le salariat sans subir de pression financière.