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EN RAISON D'UN NOMBRE ÉLEVÉ DE RÉSERVATIONS CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SONT EN JUIN                     

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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

3 conseils pour dire non à votre patron

J’ai longtemps eu peur de dire non à mon patron…

Et pourtant, maintenant que je suis à l’aise avec ça, je suis convaincue que j’aurais dû le faire beaucoup plus souvent !

Dire non a un pouvoir infini : vous faire respecter, rester focus sur vos objectifs, préserver votre énergie, maintenir un bon équilibre de vie… Je parie que vous avez tout à gagner à dire non plus souvent 😉

Voici quelques conseils qui pourront vous aider si vous avez plutôt tendance à dire “oui, chef” quand votre fort intérieur crie “non, surtout pas !”.

Arrêtez de rechercher la validation de votre hiérarchie

Quand on est salarié·e, on pense souvent à tort qu’on est dans une posture d’infériorité par rapport à notre hiérarchie, mais c’est faux !

En réalité, dans le rapport de force salarié·e – employeur, le·la salarié·e est plutôt gagnant·e. 

En France, nous avons la chance d’avoir un Code du Travail qui protège bien les salarié·e·s. En effet, pour que votre employeur vous licencie sans préavis, il aura besoin de prouver que vous avez fait une faute grave ou lourde.

Or, les actes qui justifient une faute grave ou lourde sont les suivants :
 

  • Etat d’ivresse pendant les heures de travail
  • Absences injustifiées
  • Refus d’effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat
  • Harcèlement, violences ou injures envers l’employeur ou d’autres salarié·e·s
  • Vols dans l’entreprise
  • Blocage de l’accès à l’entreprise aux salarié·e·s non-grévistes par des salarié·e·s grévistes
  • Dégradation volontaire d’un outil de l’entreprise
  • Violence physique et menace de mort envers l’employeur
  • Séquestration d’un membre du personnel de l’entreprise
  • Détournement de clientèle au profit d’un concurrent
  • Divulgation d’informations secrètes ou confidentielles


Tant que vous ne faites pas ces écarts, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles et relâcher la pression par rapport à votre contrat de travail. Vous ne vous mettez pas pas en danger si vous dites non à des missions qui sortent du cadre de votre contrat !

Mieux vaut un "non sincère" qu'un "faux oui"

Ça peut sembler contre-intuitif, mais dire non vous apportera bien plus que de dire oui à toutes les sollicitations que vous recevez.

Dire oui à contre-coeur entraîne souvent des dépenses d’énergie et de temps qui auraient pu être évitées. En effet, en disant oui à tout le monde, on s’épuise, on se disperse et on s’oublie. C’est d’ailleurs comme ça que commencent les situations de surmenage qui se terminent souvent en burnout.

En disant non à de nouvelles tâches ou responsabilités, vous protégez votre temps et votre énergie, deux ressources très précieuses.

Quand vous dites non à une surcharge de travail, vous montrez que vous connaissez la valeur de votre temps et que vous n’êtes pas prêt·e à le dilapider sans raison valable.

Quand vous dites non à un salaire trop faible, vous montrez que vous valorisez votre expérience et vos savoir-faire.

Vos collègues et votre patron seront alors plus à même de respecter votre temps, votre énergie et vos compétences si vous leur montrez que vous-même vous les valorisez. Le changement commence toujours par vous !

Formulez votre non intelligemment

J’imagine que je ne vous surprends pas si je vous dis que la bonne formulation de votre “non” se travaille autant dans la forme que le fond.

Pour ce qui est de la forme, je vous encourage évidemment à rester poli·e et souriant·e. Quant au fond, je vous invite à expliciter votre motif de refus. Plus vous donnerez du contexte et des explications sincères à votre interlocuteur·trice, plus votre refus sera accueilli avec bienveillance.

Voici quelques exemples ci-dessous :
 

  • Le “non, j’ai d’autres priorités” :


“Comme je dois déjà terminer le dossier A pour jeudi, je n’aurai pas le temps de travailler sur le dossier B avant cette deadline. Ou alors, préfères-tu que je dépriorise le dossier A et que je travaille sur le dossier B à la place ?” 
 

  • Le “non, j’ai besoin de me reposer” :


“Avec ce rythme de travail, je ne tiendrai pas sur la durée… J’ai besoin de ralentir la cadence. Je partirai à 18h à partir de maintenant.”
 

  • Le “non, ce n’est pas à moi de le faire” :


“Ce n’est pas parce que j’ai toujours dit oui avant que je suis la bonne personne pour faire cette tâche. Penses-tu pouvoir trouver une autre solution ?”

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