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EN RAISON D'UN NOMBRE ÉLEVÉ DE RÉSERVATIONS CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SONT EN JUIN                     

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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

Ouvrir ma boutique de fleurs : étapes et retour d’expérience

Ambre a bientôt 33 ans. Sa vie professionnelle a été guidée par ses envies et ses passions.

Après une première reconversion en informatique, elle a décidé de se reconvertir une nouvelle fois et de se tourner vers les fleurs. Un amour qu’elle tient de sa grand-mère. Dans sa boutique, elle partage son univers unique, entre végétal et vintage.

Retour sur un parcours atypique qui montre que la reconversion est accessible à tous·tes !

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Mon parcours est quelque peu atypique. J’avais envie de travailler dans le tourisme et de faire une école d’hôtellerie mais mon entourage m’a conseillé de rester dans un parcours générique. Je suis donc allée en fac d’anglais, mais très vite, je m’y suis ennuyée.

Quand j’ai annoncé à mes parents que je souhaitais arrêter la fac pour travailler chez Disney, ils ont tout fait pour m’en dissuader. Je sais qu’ils voulaient mon bonheur mais nous en avions tout simplement des visions différentes !

J’ai travaillé pendant 6 ans chez Disney. J’y ai beaucoup appris, j’ai gravi les échelons jusqu’à devenir cheffe d’équipe. Cette expérience a montré à mes parents que, même sans diplôme, je pouvais accéder à des postes intéressants et rémunérateurs. Je crois que ça a été une vraie prise de conscience pour eux !

Puis, j’ai voulu reprendre mes études.

C’est à ce moment là que tu as fait une première reconversion ?

Oui ! Je me suis orientée vers un domaine qui m’a toujours passionnée : l’informatique.

J’ai effectué une formation d’un an avec la Chambre Nationale des Arts et Métiers. J’ai adoré ! J’ai exercé ce métier pendant deux ans avant que des problèmes de santé ne m’obligent à lever le pied.

Quand on m’a diagnostiqué une endométriose sévère et des ovaires polykystiques, les médecins ont été très clairs : si je voulais avoir un enfant, c’était maintenant ou jamais en passant par une PMA. J’avais à peine 27 ans et je devais faire des choix radicaux pour ma vie et ma maternité.

Alors, avec mon mari, on s’est lancés. Durant la PMA, je n’avais plus d’énergie pour m’investir dans mon boulot !

Comment en es-tu venue à te reconvertir en tant que fleuriste ?

J’ai fait un break professionnel de deux ans. C’est mon mari a assuré les revenus du foyer tout au long de cette période. Je suis tombée enceinte et je me suis occupée de mon fils. J’en ai aussi profité pour remettre ma vie professionnelle en perspective et m’interroger sur mes envies. En tant que femme et mère, il me semblait compliqué d’évoluer dans le monde de l’informatique très masculin et parfois un peu misogyne.

Parmi mes nombreuses passions, il y a les plantes. C’est ma grand-mère qui m’a appris à les aimer, à m’en occuper. Pendant mon break professionnel, j’ai créé un compte Instagram. J’y partageais des photos de mes plantes, de mes boutures, des bouquets de fleurs que je créais. Petit à petit, on a commencé à me demander si je vendais mes bouquets, si je pouvais m’occuper des compositions florales pour un mariage… Ça a fait tilt. Et s’il y avait quelque chose à faire ?

J’ai créé un statut d’auto-entrepreneur qui m’a permis de travailler sur des mariages, la végétalisation de pop-up stores, faire des missions avec des wedding planners… Au fil des mois, les choses ont commencé à prendre de l’ampleur !

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’ouvrir ta boutique ?

Je n’avais pas prévu d’ouvrir une boutique. Mais il y a un peu plus d’un an, la friperie dans laquelle j’avais l’habitude de me rendre a déménagé. Coup de théâtre ! On m’a proposé de reprendre le local. Cela ne faisait pas partie des plans mais il y avait une belle opportunité à saisir !

Je pensais qu’ouvrir une boutique était un rêve trop grand pour moi. Mais, à chaque étape, j’ai eu l’impression de n’avoir que des feux verts sur mon chemin. Comme si la vie me disait que c’était la bonne chose à faire.

J’étais aussi stressée par les frais que représente une boutique mais mon mari, encore lui, m’a rassurée : « Je crois en toi, tu peux le faire, ça va fonctionner et on s’en sortira ! »

Comment as-tu fait pour te lancer et financer l’ouverture de ta boutique ?

J’ai procédé méthodiquement : j’ai d’abord contacté la chambre des commerces pour avoir des conseils administratifs, notamment sur mon statut d’entreprise. Ils m’ont confirmé que je pouvais être auto-entrepreneur tout en ayant un local. Ils m’ont également conseillé de négocier avec la propriétaire un bail précaire. Ce type de bail permet à de jeunes entrepreneurs de se lancer sans trop de prise de risques. Je n’ai pas eu besoin de racheter de fonds de commerce ni de payer un droit au bail : j’ai signé un contrat pour un an de location.

Je n’ai quasiment rien dépensé pour l’ouverture de la boutique. Je l’ai aménagée avec les meubles hérités de mes grand-parents. Pour le reste, j’ai appris sur le tas et en demandant conseil à d’autres fleuristes. Je me suis aussi basée sur mon expérience terrain pour gérer mes stocks, mes commandes.

Côté formation, j’ai voulu passer un CAP fleuriste mais je n’ai pas adhéré aux enseignements très académiques de la formation. Ce que je sais, je le tiens de mon expérience : j’ai regardé des tutos pour créer des bouquets, j’ai travaillé, je suis allée sur le terrain pour comprendre comment préparer et monter des arches florales… Il n’y a rien de plus formateur que le terrain. Ça vaut, selon moi, tous les diplômes du monde !

Quel est ton bilan aujourd’hui et comment gères-tu l’instabilité financière au quotidien ?

L’activité de la boutique est fluctuante… Mais je crois que c’est le lot de tous les fleuristes ; il y a une vraie saisonnalité dans la fleur. En cas de coup dur, j’ai des économies mais pour l’instant, je n’ai pas eu besoin d’y toucher.

Ma rémunération n’est pas encore stabilisée mais j’arrive à me dégager un salaire tous les mois après avoir payé mes charges. Mon salaire peut varier de 600 euros à 2500 euros en fonction des périodes. Les mois les plus rémunérateurs me servent à pallier les mois plus calmes en termes d’activité.

J’ai de plus en plus de clients, le bouche à oreille se fait et l’activité se développe ! J’ai même parfois du mal à gérer toute seule. Avoir une boutique représente un gros stress, il faut le dire. Et beaucoup d’investissement personnel !

L’année prochaine, je vais renouveler mon bail mais je crois qu’à l’avenir, je chercherai une boutique plus grande. Je pourrai y organiser des ateliers, des rencontres et avoir plus de confort pour travailler au quotidien et continuer à transmettre mon amour des fleurs !

Les conseils d’Ambre à une femme qui rêve de devenir fleuriste :

  • Croire en soi et ne rien lâcher. Ouvrir une boutique c’est monter à bord de montagnes russes. Cela réserve son lot d’émotions mais il faut tenir bon. C’est le secret de la pérennité !
  • Prendre du temps pour soi et sa famille pour maintenir le cap. C’est là qu’on puise son énergie pour repartir de plus belle.
  • Prendre du plaisir et avoir son identité. Faire quelque chose qui plaît mais qui n’est pas une pâle copie du voisin. Quel que soit le domaine dans lequel vous évoluez, il y a de la place pour tout le monde, vous trouverez la vôtre !

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