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DU À UN NOMBRE TRÈS IMPORTANT DE DEMANDES CES DERNIERS MOIS,  LES PROCHAINS CRÉNEAUX DE RDV DÉCOUVERTE SERONT OUVERTS EN JUIN                        

J’ai ouvert une fromagerie après avoir travaillé dans le marketing

Diplômée d’un Master en marketing, Coraline se voyait faire carrière dans ce secteur.

Jusqu’à ce qu’elle ressente une perte de sens et qu’elle décide d’ouvrir un commerce de bouche avec son mari, la Bonne Combine, une fromagerie caviste en plein cœur de Toulouse.

Retour sur un changement de vie et une reconversion professionnelle à 360° !

À quoi ressemble ton parcours scolaire ?

J’ai l’impression d’avoir suivi une voie “toute tracée” : après un bac scientifique, j’ai marché dans les pas de mon père et j’ai fait des études de pharmacie.

J’ai ensuite complété mes études par un Master en Marketing et j’ai commencé ma vie professionnelle en tant que cheffe de produit dans un laboratoire en compléments alimentaires. 

J’ai ensuite gravi les échelons jusqu’à devenir cheffe de groupe chez Pierre Fabre. Ce laboratoire avec un ancrage local et familial représentait un vrai rêve pour moi !

Qu'est-ce qui t'a donné envie d'ouvrir ton propre commerce ?

Après plusieurs années chez Pierre Fabre, j’ai eu envie de découvrir autre chose.

Avec mon mari, on s’est dit que c’était le bon moment de faire une pause. On a négocié des ruptures conventionnelles et nous sommes partis en tour du monde pendant 9 mois. 

À notre retour, j’ai trouvé un poste chez Coca Cola et très vite, j’ai vécu une vraie désillusion. Je ne voyais plus aucun sens à mon travail. Mon mari ressentait la même chose, c’est ensuite devenu évident pour nous de lancer quelque chose ensemble.

Comment as-tu validé le concept de fromagerie - cave à vin ?

Notre idée de base était d’ouvrir un concept store avec une partie restauration et une partie vente de prêt-à-porter et décoration. On s’est vite rendu compte que c’était trop ambitieux pour un premier projet. 

Tous deux passionnés de gastronomie, on a regardé les métiers de bouche et on en a conclu que c’était un type de commerce assez sécurisant, avec moins de risque de baisse de la demande.

À quoi ressemblent les débuts ?

On a commencé par se former pendant 1 an. Mon mari a réalisé une formation de fromager et j’ai fait de mon côté une formation de caviste. Tous les deux en alternance !

En parallèle, on cherchait un local. Cette partie a été plus longue que prévu ! Un an est passé entre le début de nos recherches et la signature du bail.

1 an après l'ouverture, quel est ton bilan ?

Je suis très fière de ce qu’on a réussi à créer et de la clientèle fidèle qui nous fait confiance. Avoir son propre commerce, c’est voir des clients sourire tous les jours. 

J’apprécie la liberté de créer un concept qui me ressemble et le fait de conseiller des produits qui créent des moments de partage et de bonheur aux gens. 

On est satisfait de nos choix de départ sur l’emplacement et les produits. Notre commerce se fait connaître petit à petit grâce au bouche à oreille.

Comment gères-tu l'instabilité financière au quotidien ?

Je suis à peu près sûre que je ne retrouverai jamais mon ancien salaire de cadre au sein d’un grand groupe, mais ce n’est pas pour ça que je me suis lancée dans cette aventure. Je suis venue chercher autre chose. 

Au début, j’étais obsédée par le chiffre d’affaires et nos objectifs. Depuis, j’ai appris à lâcher prise et prendre du recul pour plus de sérénité.

Je sais que c’est un projet entrepreneurial qui aura des résultats long-terme. Acquérir une notoriété prend du temps !

Les conseils de Coraline à une femme qui souhaiterait ouvrir son propre commerce :

  • Faire des stages en amont pour se rendre compte de la réalité du métier. Le métier de cheffe d’entreprise est souvent idéalisé. Avant de se lancer, il vaut mieux savoir dans quoi on met les pieds !

 

  • Faire le point sur ses priorités et sur les raisons qui nous poussent à entreprendre. Avoir son propre commerce implique de nombreux changements : rythme, salaire, congés, responsabilités, charge mentale, etc. Il faut être prêt·e à les assumer.

 

  • S’appuyer sur son réseau et ne pas hésiter à contacter des personnes qui ont déjà leur propre commerce pour se renseigner sur les points importants.

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