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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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BILAN DE COMPÉTENCES  NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES  ET LES PROFILS ATYPIQUES

Burnout : Comment éviter que ça ne se répète

Vous avez fait un burnout ou vous en avez été très proche : ce sur quoi vous devez redoubler de vigilance

Revenir d’un burnout, c’est comme sortir d’une tempête : on reprend son souffle, on se reconstruit, mais on garde en tête la peur que cela recommence.

Et c’est une peur légitime. Beaucoup de personnes qui ont traversé un burnout retombent dans les mêmes schémas sans s’en rendre compte, notamment parce que les déclencheurs d’un burnout sont protéiformes et difficiles à identifier.

Éviter que le burnout ne se répète, c’est donc comprendre où se situent les signaux d’alerte et quel comportement adopter quand ils se déclarent.

Le fonctionnement de l'entreprise

Le burnout ne naît pas dans le vide. Il se développe souvent dans des structures où l’organisation du travail favorise la surcharge, la confusion des priorités et l’absence de limites. Moins bien l’entreprise sera structurée, plus les salarié·e·s seront susceptibles d’être en situation de surmenage.

Les signes à surveiller :

  • Les missions et les objectifs qui changent sans cesse, sans clarté sur les priorités.

  • Le volume de travail qui dépasse largement ce qui est soutenable à long terme.

  • Des processus flous, les responsabilités mal définies.

  • L’urgence qui devient la norme, et le repos, une exception.

👉 Ce que vous pouvez faire :


Avant d’accepter un nouveau poste, posez des questions concrètes sur la manière dont l’entreprise fonctionne. Comment les objectifs sont-ils fixés ? Quelle est la taille de l’équipe ? Quelle place est donnée au droit à la déconnexion ?

Une entreprise saine se reconnaît à sa capacité à organiser le travail de manière réaliste. Si vous sentez que tout repose sur “la débrouille” ou “l’engagement sans limite”, prenez-le comme un signal d’alerte.

La culture managériale

Un·e bon·ne manager ne vous épuise pas. Il/elle vous cadre, vous soutient, et vous protège quand la charge devient trop lourde. Mais dans de nombreuses entreprises, la culture managériale repose encore sur le contrôle, la performance à tout prix et la disponibilité permanente.

Les signes à surveiller :

  • Les managers qui valorisent les “soldats” qui ne disent jamais non.

  • Les heures supplémentaires vues comme un signe d’engagement.

  • Les feedbacks rares ou uniquement négatifs.

  • Les émotions, la fatigue ou les doutes considérés comme une faiblesse.

👉 Ce que vous pouvez faire :


Dès vos premiers entretiens, observez la posture des managers. Parle-t-on d’autonomie ? De confiance ? De bien-être ? S’il est difficile de repérer en phase d’entretiens d’embauche des managers toxiques, il est tout de même possible de poser des questions sur les garde-fous et sur les systèmes mis en place pour favoriser une culture managériale saine. Les managers ont-ils des formations ? Leur prise de poste est-elle accompagnée ? Comment les problèmes RH sont-ils réglés ?

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Votre réaction face à des environnements toxiques

L’un des apprentissages les plus puissants après un burnout, c’est de mieux reconnaître vos propres signaux internes. Le stress, la perte de sommeil, la démotivation ou la colère ne sont pas des faiblesses : ce sont des messages.

Le piège, c’est de vouloir “tenir bon” en se disant que cette fois, ça ira mieux. C’est souvent le même schéma qui recommence : on prend sur soi, on s’adapte, jusqu’à ce que le corps dise stop.

👉 Ce que vous pouvez faire :

  • Repérez vos signes d’alerte : fatigue constante, irritabilité, perte d’intérêt, isolement…

  • Ne minimisez pas vos ressentis : si vous commencez à compter les jours avant le week-end, c’est déjà un signal.

  • Apprenez à partir avant qu’il soit trop tard : quitter un environnement toxique, ce n’est pas un échec, c’est une décision de survie.

  • Posez vos limites et soyez à l’aise avec le fait de dire non : dire “non” à une surcharge est une forme de professionnalisme, pas de faiblesse. Les bon·ne·s managers le savent et le respectent. Si, au contraire, vos limites dérangent, c’est probablement le signe d’une culture qui vous mettra à nouveau en danger.

Votre responsabilité n’est pas de “supporter” un contexte malsain, mais de vous protéger. Vous avez déjà vécu le burnout une fois : vous savez désormais reconnaître les signes et vous avez le droit de ne plus recommencer.

Réalisez un bilan de compétences pour briser le schéma et rebondir

Après un burnout, il est normal de se sentir fragilisé·e, anxieux·se et en manque de confiance en soi. Ce n’est pas un événement à prendre à la légère, c’est au contraire une situation qui a un impact considérable sur la santé, l’estime de soi et sa capacité à prendre des décisions. 

Un accompagnement thérapeutique est évidemment la première chose vers laquelle se tourner pour se soigner, mais le bilan de compétences est également une vraie solution pour rebondir. 

Grâce à cet accompagnement, vous pourrez déméler toutes ces réflexions que vous avez sur votre travail : devez-vous changer de métier, de secteur, d’entreprise, ou simplement faire de petits ajustements dans votre quotidien pour vous sentir mieux ?  

Vous pourrez également travailler sur votre posture professionnelle et apprendre à poser vos limites, dépasser votre  syndrome de l’imposteur et gagner en confiance en vous. 

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