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Comment j’ai lancé mon activité de freelance malgré mon syndrome de l’imposteur

Victorine est aujourd’hui indépendante et vend ses compétences dans la communication aux entreprises. Elle est freelance, comme on dit.

Comme beaucoup d’indépendants, Victorine a fortement ressenti le syndrome de l’imposteur. Ça l’a d’ailleurs beaucoup freinée pour lancer son activité. Mais aujourd’hui elle a réussi à dépasser ce sentiment d’illégitimité et vit de son activité. Comme quoi, la confiance en soi, c’est une compétence qui se développe et s’entretient !

Entre peur de se lancer et préparation psychologique

J’ai ressenti le syndrome de l’imposteur pendant de longs mois avant de décider à me lancer. Voici ce qui tournait en boucle dans ma tête :

“Je n’ai pas de compétences assez solides pour me vendre en tant que freelance”

“Je ne l’ai jamais fait, ça va être difficile, je ne vais pas y arriver”

“Je vais être seule face à moi-même, sans équipe sur laquelle m’appuyer, je ne vais pas réussir à me vendre.”

Je me suis préparée psychologiquement pendant les mois qui ont précédé ma décision.

Premièrement, j’ai discuté avec plusieurs personnes de ce que je ressentais et je me suis rendue compte que mon problème n’avait rien d’exceptionnel : beaucoup de gens ressentent la même chose et passent quand même le cap de se lancer en indépendants. Savoir que d’autres personnes sont concernées m’a aidé à “banaliser” le sujet et à le démystifier.

“Parler avec d’autres personnes ça t’aide à te rendre compte que ton problème n’a rien d’exceptionnel.”

Ensuite, j’étais dans une période où j’avais un job reposant dans un environnement très bienveillant, ce qui m’a donné beaucoup d’énergie pour m’attaquer à mon projet. J’ai pu faire le plein de mes batteries et concentrer mon énergie dans la création de mon auto-entreprise.

Enfin, je me forçais à relativiser tous les jours. Je me demandais

“Ok, quel drame peut-il m’arriver ? ”

Et la conclusion était toujours que rien de très grave n’allait se passer…

“En fait ce n’est pas grave, il ne va rien se passer de très dramatique. ”

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Au pied du mur, je me lance

Mon contrat s’est terminé en février 2020. Je me trouvais alors au pied du mur, je n’avais plus aucune excuse pour ne pas me lancer.

J’ai alors suivi une formation avec des séances de coaching et de mentorat. Ça m’a beaucoup aidée et confortée dans ma décision. Entre mes coachs, mentors et mes proches, j’étais très bien entourée et je me sentais largement soutenue. Avoir le regard hyper positif et encourageant de quelqu’un d’autre sur mon travail m’a reboostée et m’a motivé à me lancer.

“Sans tout ce soutien et ces encouragements, la peur de l’échec m’aurait sérieusement ralentie.”

Acceptation et cohabitation

Aujourd’hui freelance depuis 6 mois, j’ai appris à vivre avec mon syndrome de l’imposteur. D’ailleurs, j’ai appris que ce n’est pas un sentiment voué à “disparaître” : apparemment il ne s’en va jamais définitivement, on ne peut que “vivre avec”.

Donc j’ai fait la paix avec moi-même et j’ai accepté que ce sentiment d’imposture surgisse de temps en temps. Quand ça refait surface aujourd’hui, c’est toujours sur des sujets que je ne maîtrise pas complètement. Alors j’essaye de me focaliser sur ce que je fais bien et je me documente sur les sujets où je me sens plus fragile.

“Le grand piège c’est de se comparer aux autres.”

Sur des sujets naturellement impactés par le syndrome de l’imposteur comme le pricing par exemple, je me suis rendu compte que je ne vendais pas mes prestations assez cher au début, je sous-estimais le temps passé sur le travail délivré. J’ai depuis réussi à poser un autre regard sur mes prix : les augmenter, c’est valoriser le travail livré à mes clients : grâce à cette augmentation, je peux leur fournir un travail de meilleure qualité.

Aujourd’hui j’ai envie de continuer à relever des défis, c’est ce qui me pousse sans cesse hors de ma zone de confort. Oui, c’est ma personnalité, mais rester motivée c’est du travail. Au final, ça me prouve à moi-même que les limites peuvent toujours être repoussées !

syndrome imposteur

Ce qu'on peut retenir du parcours de Victorine, par Roxane Régnier, fondatrice de Misfit :

Avant de se lancer Victorine fait face à ses croyances limitantes. Elle adopte la bonne démarche pour les dépasser :

Confronter sa vision avec celles d’autres personnes → elle apprend alors que son sujet d’inquiétude est commun et que d’autres réussissent à vivre avec
Mettre son énergie là où elle sera efficace, c’est-à-dire en se focalisant sur son projet
Faire de l’auto-coaching en se posant les bonnes questions → Elle arrive à questionner ses croyances, remettre en questions ses blocages et leur donner tort

 

Victorine a surtout choisi d’être accompagnée : ça a eu le mérite de lui donner la motivation et le soutien dont elle avait besoin.

En effet, on a souvent du mal à accepter d’avoir besoin d’être entourée et on culpabilise à l’idée de demander de l’aide. Pourtant, le soutien de nos proches ou d’un mentor/coach est une ressource comme une autre ! Certaines personnes vont en avoir plus besoin que d’autres car elles tirent leur énergie en étant au contact d’autres personnes.

Alors si vous ressentez de la solitude dans votre projet, demandez-vous : “De quoi j’ai besoin ? ”

Si les mots “soutien, encouragements, voir des gens, être avec mes proches” reviennent, alors n’hésitez pas à demander à vos proches de vous entourer ! Rejoindre un programme de coaching ou une formation peut aussi être une solution qui aide à se sentir soutenue, encouragée et accompagnée.

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L’histoire de Victorine vous donne envie de développer votre confiance en vous ? 

C’est possible ! La confiance en soi n’est pas innée, c’est une compétence qui se développe et s’apprend.

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