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BILAN DE COMPÉTENCES NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES ET LES PROFILS ATYPIQUES                 

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BILAN DE COMPÉTENCES  NON-CONVENTIONNEL SPÉCIALISÉ POUR LES FEMMES  ET LES PROFILS ATYPIQUES

Les bilans de compétences perdent l’accès au CPF en 2026

Une mauvaise nouvelle pour tout le monde

Au milieu de toutes les mesures proposées au sein du Plan Finance 2026 pour réduire le déficit budgétaire de la France, les bilans de compétences n’ont pas été épargnés. Si le projet de loi passe en l’état, les bilans de compétences perdront leur éligibilité au financement CPF à partir de 2026. 

Tous·te·s les acteur·rice·s du bilan de compétence sont mobilisé·e·s en cette fin d’année pour empêcher que cela ne se produise, mais malheureusement, j’ai peur qu’au milieu de toutes les autres mesures (retraites, impôts, sécurité sociale, etc.) qui seront discutées à l’Assemblée, les négociations autour du bilan de compétences passent inaperçues.

Ce que ça veut dire pour vous

À partir de 2026 (aucune date précise n’a encore été communiquée), vous ne pourrez plus utiliser vos crédits CPF pour financer un bilan de compétences. 

Pour rappel, si vous travaillez sous un contrat français, vous cotisez 500€ par an sur votre cagnotte CPF. Jusqu’à ce jour, vos crédits CPF pouvaient financer des formations certifiantes, le passage du permis de conduire et les bilans de compétences. Le financement des permis de conduire via le CPF va d’ailleurs lui aussi subir une nouvelle réglementation et une baisse des prises en charge en 2026. 

Pourquoi cette nouvelle mesure est incohérente

L’argument avancé pour la mise en place cette mesure est de cantonner l’utilisation du CPF à des formations certifiantes, impactant directement l’employabilité des actif·ive·s (c’est pour cette raison que le permis de conduire est également concerné).

Un argument qui se comprend, mais qui simplifie beaucoup trop la situation. En effet, l’employabilité des actif·ive·s n’est pas uniquement reliée aux diplômes qu’ils ont obtenu ou pas. Elle dépend également de : 

  • leur niveau de confiance en eux/elles. Les transitions et évolutions professionnelles tiennent parfois beaucoup plus à une attitude affirmée et une confiance en ses compétences plutôt qu’à quelques lignes sur un CV. Or, le bilan de compétences permet justement un accompagnement en profondeur sur la posture professionnelle et la confiance en soi au travail. Les outils utilisés dans le bilan de compétences vous aident à dépasser votre syndrome de l’imposteur, prendre confiance en vos compétences et vous valoriser en entretiens d’embauche.
  • Leur capacité à s’orienter dans un monde du travail toujours en mouvement. Dans beaucoup de situations, ce n’est pas parce qu’on n’a pas les bons diplômes qu’on ne trouve pas de travail, mais bien parce qu’on ne sait pas sur quels postes candidater, ni comment trouver des opportunités intéressantes pour soi. Le bilan de compétences permet aussi cela : autonomiser les actif·ive·s dans leurs choix professionnels, leur donner des outils concrets pour s’orienter et trouver les opportunités qui leur correspondent.
  • Leur capacité à enclencher des reconversions et passer à l’action facilement. Quand on envisage un changement professionnel, beaucoup de freins peuvent se présenter : peur de l’inconnu, freins financiers, croyances limitantes, procrastination, etc. C’est normal, quand on est seul·e face à une montagne, le passage à l’action se fait beaucoup plus difficilement. Le bilan de compétences est, là aussi, là pour ça : accompagner les personnes à engager des transitions dans leurs vies déjà compliquées et bien chargées et à les aider à lever tous les freins possibles.


Ne nous voilons pas la face, France Travail ne remplira jamais ces rôles. C’est donc l’employabilité de tout le monde qui va en prendre un coup, et les femmes seront d’autant plus touchées (car leurs plus faibles salaires ne permettront pas à toutes de s’auto-financer un bilan de compétences). L’écart entre l’employabilité des femmes et des hommes ne va faire que continuer à se creuser.  

Sur le plan purement financier, les économies réalisées sur l’arrêt du financement du bilan de compétences (165 millions d’€ de bilans de compétences financés par le CPF en 2023) se répercuteront sur des durées de chômage et arrêts maladie plus longues et une baisse de la productivité (hausse du turnover, baisse de l’engagement salarié, etc.)

En bref, c’est une mesure d’auto-sabotage et contre-productive. 

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Ce que je vous conseille de faire :

Si vous envisagiez un bilan de compétences dans les prochains mois ou années via un financement CPF, je vous conseille d’avancer votre démarche pour que vous puissiez bénéficier du financement CPF sur la fin d’année 2025. 

Nous nous attendons évidemment à une très forte hausse des demandes sur cette fin d’année, donc nous nous organiserons pour répartir les débuts d’accompagnement sur la fin d’année 2025 et le début d’année 2026. En fonction de votre ordre d’arrivée, nous vous proposerons des dates d’accompagnement + ou – proches. Il est aussi possible d’envoyer votre demande de prise en charge CPF avant la fin d’année et de programmer une date de début courant 2026. 

En priorité, réservez un RDV découverte, et s’il n’y a pas assez de place, envoyez directement votre demande de devis CPF 👇

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