On sait ce qu'on perd mais on ne sait pas ce qu'on gagne !
Changer de poste, de métier, voire de secteur, c’est s’aventurer vers un territoire inconnu. Et l’inconnu, justement, ça fait peur.
Alors, vous préférez rester dans ce que vous connaissez. Ce n’est pas parfait, parfois c’est même franchement inconfortable, mais au moins, vous savez à quoi vous attendre. Vous gardez le contrôle.
Et c’est là que la peur de l’inconnu s’installe — ce frein invisible qui nous empêche de passer à l’action.
Bonne nouvelle : cette peur est normale. Et surtout, elle n’est pas une fatalité. Voici 3 conseils concrets pour l’apprivoiser et avancer avec plus de sérénité dans vos projets.
Partez à la chasse aux infos
Vous avez peur d’ouvrir une boutique de fleurs, de devenir photographe ou de travailler dans l’artisanat parce que vous ne connaissez rien à ces métiers ? C’est tout à fait légitime. La peur est souvent une simple réaction de votre cerveau face à un manque d’informations. Plutôt que de la voir comme un signal d’alarme, voyez-la comme une invitation à explorer et trouver les informations manquantes.
Le manque d’information alimente l’incertitude, tandis que la connaissance rassure et éclaire les zones floues.
Alors, renseignez-vous : écoutez des podcasts sur la reconversion, lisez des témoignages de personnes qui ont franchi le pas, suivez des formations d’initiation, participez à des événements ou à des webinaires.
Et surtout, posez des questions à des professionnels du secteur qui vous attire. Rien n’est plus concret qu’un retour d’expérience réel. Vous pouvez trouver des personnes avec qui échanger notamment sur les plateformes Explorjobs et My Job Glasses.
Croisez les sources, confrontez les points de vue, notez ce qui vous attire ou non. Peu à peu, vous remplacerez vos peurs vagues par des éléments tangibles et rassurants.
Procédez par petits pas
Les grands changements ne se font jamais en un claquement de doigts. Ils se construisent, pas à pas. Si tout le projet vous paraît énorme, décomposez-le. Identifiez la toute première étape accessible et commencez par là.
Avant de tout plaquer, pourquoi ne pas :
- faire un bilan de compétences pour mieux cerner le poste qui vous conviendrait,
- tester le métier via une immersion professionnelle (possible à mettre en place via France Travail – même pour les non demandeur·ses d’emploi),
- suivre une formation courte pour valider votre intérêt,
- ou encore développer votre projet à côté de votre emploi actuel ?
Chaque petit pas vous rapproche de votre objectif, tout en limitant les risques.
Et surtout, il nourrit la confiance en soi : vous vous prouvez que vous êtes capable d’agir, d’apprendre, d’évoluer.
Parfois, la peur vient surtout du fait qu’on imagine devoir tout changer d’un coup. Or, la reconversion, c’est souvent une succession de micro-décisions plus qu’un grand saut dans le vide.
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Passez à l'action
Plus vous restez immobile, et plus la peur de l’inconnu grandit. Plus vous attendez, plus elle se renforce. À l’inverse, chaque petite action vient l’affaiblir.
Agir, ce n’est pas forcément tout plaquer du jour au lendemain. C’est faire un premier pas, même imparfait : contacter une personne, s’inscrire à une formation, créer un profil LinkedIn, réserver un appel d’information…
Rappelez-vous : les personnes qui enclenchent de grands changements dans leur vie professionnelle ne sont jamais totalement sûres d’elles. Elles font simplement le pari que leur projet les rendra plus heureuses que ce qu’elles ne sont aujourd’hui. Elles acceptent de ne pas tout maîtriser et les obstacles qu’elles pourront rencontrer sur leur chemin.
Et si vous voyiez vos actions non pas comme des choix définitifs, mais comme des expérimentations ?
