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Rebondir après un licenciement et devenir professeure de yoga

Auxiliaire de puériculture depuis plusieurs années, Fanny était heureuse dans son métier et l’exerçait avec passion. Suite à un licenciement économique, elle a dû rebondir et apprendre à se réinventer. Après avoir passé un an à se chercher et être partie au bout du monde, Fanny a décidé de se professionnaliser dans une activité qu’elle a toujours exercée : la pratique du yoga.

Aujourd’hui Fanny vient de lancer son activité en tant que professeure de yoga, avec une spécialisation en yoga pré et post-natal.

Péripéties d’une réinvention.

Entre mon métier en tant qu’auxiliaire de puériculture et la pratique du yoga, j’avais trouvé l’équilibre entre mes deux passions

Le paramédical et la petite enfance sont des milieux qui m’ont toujours attirée. Je me suis alors dirigée vers des études “passion” en tant qu’auxiliaire de puériculture. Après mon diplôme j’ai exercé dans une maternité privée à La Rochelle, ville de mes origines pendant 7 années. J’adorais ce métier et en parallèle je faisais beaucoup de yoga, une pratique dont j’étais complètement tombée amoureuse dès mon premier cours.

En 2018, la maternité a fermé et je me suis retrouvée en situation de licenciement économique. J’ai donc eu un congé de reclassement : j’étais toujours considérée comme salariée mais je ne travaillais pas. Confrontée à cette situation, je me suis retrouvée un peu perdue : devais-je aller dans le public ? Trouver une autre maternité ? Faire totalement autre chose ?

Un an pour réfléchir et explorer les possibilités

Passionnée de la petite enfance, j’avais toujours été intéressée par le yoga pré et post-natal. Or, les prérequis pour accéder à cette formation sont un diplôme de sage-femme ou de professeure de yoga. Ces deux options me semblaient à cette époque impossibles à mettre en œuvre. Je ne pouvais pas reprendre des études de sage-femme et je ne pratiquais le yoga que pour le loisir. De plus, les formations pour devenir professeure de yoga en France coûtaient très chères et se tenaient sur des weekends, un rythme qui ne me convenait pas. Je souhaitais être totalement immergée dans cet apprentissage.

J’ai mis cette idée de côté et j’ai utilisé cette année pour faire des stages et des formations dans le monde du bien-être : massages, sophrologie, etc. J’ai décidé de prendre ce temps pour réfléchir à ce que je souhaitais faire, tout en travaillant en tant qu’auxiliaire puéricultrice à mi-temps dans des hôpitaux. J’avais réellement besoin de prendre ce temps-là pour faire le point.

Et puis, pour la première fois j’ai pris l’avion pour m’envoler au bout du monde

Les missions courtes que j’enchainais dans les hôpitaux m’ont fait réaliser petit à petit que je ne retrouverai jamais mon travail d’avant et que je devais entamer le processus de faire un vrai deuil.

C’est alors que l’envie soudaine de partir m’a prise d’un coup, sans prévenir. Je n’étais jamais partie de La Rochelle et je n’avais même jamais pris l’avion. L’année de mes 30 ans fut celle où j’ai pris mon envol.

J’ai réservé sur un coup de tête un billet d’avion pour la Nouvelle Zélande, je n’avais rien prévu, juste mes deux premières nuits. Ma famille ne me croyait pas et personne dans mon entourage ne pensait que j’allais le faire.

J’y suis restée 4 mois et pendant ce voyage, j’ai vécu des expériences incroyables. J’ai compris que tout était possible, et que les seules limites sont celles que l’on s’impose à soi-même.

Pendant que je randonnais, j’ai eu une révélation et ça m’a paru évident : il fallait que je regarde les formations de professeurs de yoga en Inde. J’ai alors trouvé des formations qui me convenaient : moins chères et plus immersives qu’en France. Dès mon retour de Nouvelle-Zélande, je m’envolais pour l’Inde pour commencer ma formation de professeure de yoga.

Entre adaptation et résilience, le lancement de mon activité de professeure de yoga face à la crise du COVID

J’ai donc réalisé ma formation début 2020 en Inde et je suis rentrée en France la veille du premier confinement. Je me suis alors une nouvelle fois demandée quelle était la meilleure façon de procéder.

J’ai vu ce confinement d’un œil positif parce que ça allait me donner le temps de prendre mes marques et de gagner confiance. Etant au chômage, je n’avais pas d’enjeu financier donc j’ai pu commencer doucement. Les cours en ligne ont rencontré leur petit succès et à la sortie du confinement j’ai pu donner des cours en plein air. J’ai également poursuivi sur une formation de yoga pré et post natal, ce à quoi j’avais enfin accès !

Depuis j’exerce en salle et je donne des cours particuliers de hatha yoga et yoga pré et post natal.

Même si j’apprécie beaucoup cette activité, la réalité du métier est difficile : donner des cours en ligne est frustrant car je n’arrive pas à sentir l’énergie des gens. C’est aussi un travail plutôt solitaire avec beaucoup de professeurs aujourd’hui.

Aujourd’hui, je me projette dans une vie professionnelle plurielle

Dans mon monde idéal j’en vivrais à temps plein sans pression financière, mais de manière pragmatique je souhaite cumuler cette activité avec un autre travail à mi-temps. Je n’aime pas sentir que toute ma vie repose sur ce métier et je ne souhaite surtout pas que la pratique du yoga soit liée à une quelconque pression financière. Je souhaite que ça reste une manière pour moi d’apporter de belles sensations aux gens. Si je me fatigue à multiplier mes cours, ils seront de moins bonne qualité et cela ira contre ma vision de la pratique du yoga.

Aujourd’hui, je sais que je suis sur la bonne voie. En effet, quand j’étais auxiliaire de puériculture je me posais beaucoup de questions sur la manière de pousser mon métier plus loin et je sens que j’ai ajouté une vraie complémentarité à mon métier d’origine.

C’est pour ça que je n’ai pas le sentiment d’avoir fait une reconversion, mais plus d’avoir complémenté mon parcours et agrémenté mon expertise. Mon objectif a toujours été d’accompagner les femmes enceintes et aujourd’hui c’est ce que je fais grâce à ces deux métiers.

Mes conseils à des femmes qui doivent rebondir et se réinventer :

  • Identifiez votre place : faites le point sur qui vous êtes et apprenez à vous connaître. Quand on perd son emploi on peut avoir l’impression de perdre une partie de son identité, ce qui rendra plus difficile le travail d’identification personnelle. Mais il ne faut pas se laisser abattre par ce détail ! Votre emploi ne vous définit pas.
  • N’hésitez pas à vous faire aider : je me suis fait aider par une psychologue du travail pendant tout ce travail de réflexion. Le fait d’avoir un regard extérieur aide beaucoup à se sortir de ses pensées négatives.
  • Osez essayer de nouvelles choses : comme au yoga, l’important n’est pas d’être dans la posture idéale mais bien quel chemin vous empruntez pour y arriver.

Ce qu’on peut retenir de l’histoire de Fanny par Roxane Régnier, fondatrice de Misfit :

  • N’hésitez pas à puiser dans vos hobbies pour vous réinventer : face à un événement professionnel qui vous force à “rebondir”, ne limitez pas votre regard aux compétences que vous avez mobilisées dans le cadre professionnel. Vous avez sûrement développé des savoir-faire sur lesquels vous pourrez capitaliser. Que ce soit une passion, un intérêt fort pour une activité, ou des convictions qui vous ont amenée à développer une expertise sur un sujet précis. Demandez-vous ce que vous pourriez faire en couplant ces savoirs à vos compétences professionnelles et vous verrez que les perspectives s’ouvriront !
  • Il peut y a avoir différentes façons d’arriver au résultat recherché : il y a 5 ans Fanny était convaincue qu’elle ne pourrait jamais avoir accès à la formation de yoga pré et post-natal. Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’il y avait d’autres moyens d’y accéder qu’elle n’avait pas encore envisagés. Ne sous-estimez jamais le nombre de chemins possibles pour arriver à un même résultat, vous pourriez ne pas les connaître tous à cet instant t !
  • L’objectif est d’arriver à un équilibre global entre toutes ses activités professionnelles, pas de trouver le métier parfait : quand nous nous questionnons notre vie professionnelle, nous avons tendance à avoir une approche “métier”. Or celle-ci est réductrice et nous met dans un état d’attente très élevée par rapport à une seule activité professionnelle. Comme Léa qui avait décidé de compartimenter ses activités professionnelles pour que l’une réponde à un besoin financier et l’autre à un besoin d’épanouissement, Fanny décide d’adopter une approche similaire pour son cas. C’est une excellente façon de faire qui lui permet d’enrichir sa vie professionnelle.

L’histoire de Fanny vous donne envie de changer de vie ? 

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