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Comment j’ai lancé mon e-shop après avoir été assistante commerciale dans l’immobilier

Aurélie Fontenelle est la fondatrice du e-shop Les conquérantes qu’elle a lancé il y a maintenant quelques mois, en août 2020. À l’origine, Aurélie vient du milieu de l’immobilier et a fait un grand saut dans le vide à 28 ans quand elle a quitté Paris, vendu son appartement pour retourner vivre chez sa mère à Lille et repris ses études pendant 3 ans.

Aurélie est une optimiste radicale : quand ça coince, elle ne force pas et se dit que “tant pis, elle trouvera autre chose”. C’est ce qui lui a permis d’identifier cette piste après de nombreux tests et itérations. Aujourd’hui Aurélie se consacre à temps plein sur son e-shop et même si elle n’en est qu’au début et qu’elle n’a pas encore retrouvé son confort d’avant, son indépendance n’a pas de prix. Retour sur son parcours mouvementé et sur la manière dont elle a réussi à trouver son équilibre.

28 ans, l’année où j’ai tout quitté pour reprendre mes études

J’avais 28 ans et j’étais en poste en tant qu’assistante commerciale dans le secteur immobilier quand j’ai décidé de reprendre mes études. Mon métier ne me plaisait pas et je me rendais bien compte que je n’étais pas à ma place dans ce milieu. En fait, je m’ennuyais terriblement et j’étais déterminée à trouver un métier qui allait me faire vibrer.

Passionnée depuis toute petite par le milieu de la mode, j’ai intégré l’ISEM (groupe ESMOD) pendant 3 ans pour me former en communication et marketing spécialisé dans l’industrie de la mode. Comme je voulais me consacrer à 100% à mes études, je suis retournée à Lille vivre chez ma mère, faute de pouvoir assumer un loyer parisien.

Forcément, j’avais peur de me lasser des études ou encore de rater le diplôme, mais je me suis dit que dans tous les cas c’était la meilleure solution à prendre. Jusque là je n’avais jamais été épanouie dans ma vie professionnelle et j’étais réellement motivée par l’envie d’être passionnée par ce que je faisais au quotidien.

Comment le deuil a transformé mon envie d’entrepreneuriat en besoin

Une fois mes études terminées, je n’ai pas trouvé de perspectives en entreprises qui correspondent à mes valeurs. J’étais beaucoup plus exigeante que quand j’avais 20 ans et je ne voulais pas faire de compromis sur la structure pour laquelle j’allais dédier la majorité de mon temps. D’un autre côté, j’avais toujours eu au fond de moi l’envie de lancer ma propre entreprise et lorsque mon père est décédé pendant l’été, cette envie s’est transformée en besoin pressant. C’est comme si la tristesse que je traversais pendant mon deuil m’avait poussé à sauter le pas de l’indépendance.

On entend souvent qu’il ne faut pas prendre de grandes décisions quand on est en deuil mais ce choix m’apparaissait comme une évidence. J’étais poussée par l’envie de m’acquitter de toute ordre venant d’autrui, je voulais travailler pour moi-même plus que tout et je me disais que si je ne le faisais pas maintenant, je ne le ferai jamais.

“Si ce projet ne marche pas, tant pis, je ferai autre chose”

J’ai alors décidé de me lancer en tant que consultante marketing dans le but d’accompagner les entreprises à trouver leur positionnement. C’est ce qui m’apparaissait comme la continuité logique de ce que j’avais appris lors de mes études, mais mes prospects m’ont rapidement reproché mon manque d’expérience et très vite j’ai dû reconsidérer mon offre. Afin d’attirer plus de clients vers mon service, je me suis demandé de quoi ma cible pourrait avoir besoin et j’ai alors décidé de me réinventer en ajoutant une partie e-commerce pour vendre des articles de papeterie.

De fil en aiguille, j’ai souhaité ne pas me limiter à de la papeterie pour offrir tous les produits dont une femme entrepreneuse ou dirigeante pourrait avoir besoin. Cela comprend donc des produits pour mieux s’organiser, des produits bien-être, déco, etc.

J’ai choisi le nom “Les conquérantes” afin de représenter l’alchimie entre la passion et la détermination qui représentent bien le caractère des femmes entreprenantes. Pour l’instant j’ai beaucoup de retours positifs donc c’est très encourageant !

Aujourd’hui je ne pourrais plus me passer de mon indépendance. Chaque jour est différent et je fais tout toute seule donc je peux faire exactement ce qui me plait. Je construis une entreprise 100% alignée avec mes valeurs, je travaille avec passion et ça fait du bien. J’ai même encore du mal à ressentir cette activité comme un travail à proprement parler car j’adore ce que je fais et je ne ressens aucun “poids” à travailler tous les jours.

Les mantras d’Aurélie pour se lancer quand on a peur :

“Si d’autres l’ont fait, pourquoi pas moi ?” “Si ça ne marche pas, et bien tant pis je ferai autre chose !” “On s’en fiche de ce que les autres peuvent penser de moi ou de mon parcours, le plus important c’est d’aller à mon propre rythme”

Ce qu’on peut retenir du parcours d’Aurélie par Roxane Régnier, fondatrice de Misfit :

  • Le fait d’assumer ses exigences : En décidant de rester fidèle à ses valeurs, Aurélie a défini des exigences claires dès la sortie de ses études, lui permettant d’envisager l’entrepreneuriat plus facilement. Elle n’a pas cherché à s’adapter, au contraire elle a décidé d’affirmer ses positions et de suivre ce que son intuition lui dictait. Si elle ne s’était pas mise au centre de cette réflexion à ce moment-là, elle aurait pu facilement se dire que c’était à elle de s’adapter à son environnement et qu’elle devait correspondre aux attentes des entreprises. Ce choix difficile mais courageux lui a permis de ne pas perdre d’énergie en s’adaptant à une situation qui allait entrer en conflit avec ses valeurs, et de prendre directement la direction de ce dont elle avait réellement envie.
  • Le lâcher prise, indispensable à la quête du projet idéal : “Si ce projet n’aboutit pas, tant pis je ferai autre chose” : En me répétant cette phrase au téléphone, Aurélie m’a impressionnée. En effet, elle a réussi à trouver cet équilibre parfait entre lâcher prise et détermination : elle est toujours restée fidèle à ses convictions et son choix de se mettre à son compte, tout en laissant faire les opportunités sans s’accorcher aveuglément à une idée précise. En s’autorisant à ne pas taper dans le mile du premier coup, elle a réussi à s’accorder une bienveillance saine et indispensable au bon lancement de son projet.
  • Le fait d’ ”essayer jusqu’à ce que ça marche” : Aurélie ne réfléchit pas des mois avant de prendre une décision. C’est une fonceuse qui met en œuvre la piste qui lui semble la plus réalisable pour rectifier ensuite. Elle voit la tentative comme une expérience qui va dans tous les cas lui apprendre beaucoup. Résolument optimiste, elle se dit que ça marchera forcément au bout d’un moment et que la meilleure façon d’y arriver, c’est d’essayer :). Et être dans cet état d’esprit, forcément, ça aide beaucoup !

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